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Dijon veut jouer dans la cour des grands

Par Jérôme Roblot
  • Renaud Gourdon a pris les commandes du Stade dijonnais alors qu’il était au fin fond de la Fédérale 1. Le voici en Nationale en quête du maintien. Pour commencer…
    Renaud Gourdon a pris les commandes du Stade dijonnais alors qu’il était au fin fond de la Fédérale 1. Le voici en Nationale en quête du maintien. Pour commencer…
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Depuis quatre saisons, le stade dijonnais connaît une évolution exponentielle. maintenant en nationale, il espère rivaliser avec les plus grands.

Maintenu administrativement en Fédérale 1 il y a quatre saisons, le Stade dijonnais a, depuis l’arrivée sur le banc de Renaud Gourdon lors de l’intersaison suivante (2017-2018), connu une évolution exponentielle. Malgré divers avatars tels que les huit points de pénalité infligés, le club a même récemment participé au quart de finale de Jean-Prat et mené la vie dure à Albi. La saison écoulée (jusqu’à la mi-mars…), il a mordillé les mollets de Massy endossant le costume de dauphin de cette référence francilienne. Avec depuis cet été une enceinte refaite quasi à neuf (2,9M€ de travaux ont été réalisés avec notamment un éclairage, une pelouse et des gradins neufs), beaucoup de chemin a donc été parcouru en peu de temps. Aujourd’hui, c’est une nouvelle étape nommée Nationale qui s’érige devant ces Côte-d’Oriens. Avec l’un des porte-monnaie les plus rikiki de la division (1,7 M€, -300 000 € par rapport à l’exercice passé en raison de la crise sanitaire), il ne compte pas caler en route, histoire de poursuivre son ascension vers les cimes. "On a clairement grimpé d’un échelon sur l’échiquier hexagonal, note le technicien bourguignon. On ne peut pas se retrancher derrière l’excuse de l’enveloppe financière. On n’est pas dans le confort comme d’autres, on aimerait en avoir plus mais ça ne nous empêche pas de travailler. On était un petit peu en avance en Fédérale 1, aujourd’hui, on est sans doute un peu en retard."

En plein apprentissage du haut niveau

Les résultats illustrent le propos du manager. Actuellement, il en manque d’ailleurs. Pas beaucoup certes à l’image des deux premières défaites à Bourgoin (16-19) puis à domicile face à Bourg (18-22) mais il en manque. Un échec devant 1 400 supporters - une chambrée en nette hausse par rapport aux trois dernières années - face à ces Burgiens, qui a d’ailleurs mis un terme à une série d’invincibilité de 21 rencontres à Bourillot. "On se frotte à ce qui se fait de mieux. Ça joue moins mais c’est plus organisé. Quand je vois une équipe comme Bourg, c’est très clinique. Globalement, il y a moins d’espace, il faut être juste et précis dans tout ce que l’on entreprend. L’an passé, on avait peut-être six, sept opportunités, on pouvait en laisser passer deux ou trois. Dans cette compétition si tu en as trois par match, c’est le maximum. Si tu en loupes une, tu rentres bredouille. On l’a vécu à Dax (6-17, N.D.L.R.). En face, il y a souvent une forte conquête et un bon botteur. Ces formations sont aussi mieux préparées, elles savent gérer au mieux leur temps faible et leur match. C’est enrichissant tout en étant difficile."

Doté d’un effectif jeune - seul sept joueurs ont 30 ans ou plus (Autagavaia, Pic, Mieres, Alarcon, Sylvestre, Oelofse et Pointud) - ces Dijonnais sont en plein apprentissage. "On voit que dans la poule la hiérarchie se décante. On va se battre dans la deuxième partie de tableau. Le niveau est riche. À nous de faire plus que rivaliser pour grandir encore", conclut un Renaud Gourdon dans son élément. L’ex-mentor et sorcier angoumoisin sait effectivement de quoi il en retourne, lui, qui a conduit vitesse grand V Soyaux XV de la Fédérale 3 à la Pro D2.

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