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Balle de break pour l’Usap

Par Émilien VICENS
  • Le pilier catalan Quentin Walcker souhaite tenter de prendre de l’avance sur le FCG en arrachant un succés au stade Aimé-Giral.
    Le pilier catalan Quentin Walcker souhaite tenter de prendre de l’avance sur le FCG en arrachant un succés au stade Aimé-Giral. Midi Olympique - Stephanie Biscaye
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Auteur d’un bien meilleur début de saison, l’Usap retrouve Grenoble, ce samedi lors du choc de la 5e journée. Les Catalans peuvent reléguer le FCG, concurrent direct à la montée, à plus de onze longueurs.

Petites causes, grandes conséquences. Les phases finales de Pro D2 sont-elles déjà en train de se jouer ? Si la phase régulière de l’antichambre du rugby français se veut être un championnat marathon, et si, pour beaucoup, absolument rien n’est encore décidé, le premier mois de compétition a livré plusieurs tendances. La première d’entre-elles est la suivante : certains favoris ont imprimé un rythme que d’autres ne sont pas parvenus à suivre. Invaincu après quatre journées, Oyonnax s’est très rapidement imposé comme un sérieux candidat. Juste derrière, Biarritz et Perpignan ont confirmé leur standing et briguent les premiers rôles. Plus bas, le grand perdant de cette entame de saison est tout trouvé. Avec une seule victoire au compteur, un match nul à domicile et deux autres défaites à zéro point en déplacement, Grenoble n’est pas au mieux (lire par ailleurs). Après une semaine de repos, le FCG se rend à Perpignan, ce week-end. Un voyage à quitte ou double en terres catalanes, là où les Rouge et Bleu n’ont jamais gagné dans l’ère professionnelle.

Walcker : "Grenoble, je ne me fais pas de soucis pour eux"

Pour l’Usap, les enjeux de cette réception sont multiples. Auteurs d’un match référence contre Mont-de-Marsan (50-10), les Catalans ont retrouvé leurs repères et entendent confirmer, samedi, pour ce qui s’avérerait être leur quatrième victoire consécutive. Mais surtout, les joueurs de Patrick Arlettaz ont une occasion directe de distancer leurs adversaires isérois, concurrents annoncés aux phases finales. En cas de victoire, les Sang et Or compteraient, a minima, dix longueurs d’avance au classement sur le FCG, voire douze selon les éventuels bonus. Un écart qui serait plus que conséquent. La veille de la finale de Roland-Garros, Perpignan détiendra une première balle de break. Une opportunité que les Catalans auraient tout intérêt à ne pas laisser passer, sous peine, en revanche, de réaliser une très mauvaise opération. Dans le vestiaire usapiste, la prudence était le maître mot cette semaine. "Grenoble, je ne me fais pas de soucis pour eux. C’est une bonne équipe. Ça fait quatre ou cinq ans qu’ils sont toujours dans le haut du panier et qu’ils se disputent les premières places", rappelle Quentin Walcker. "Il est clair que le FCG n’a pas fait le début de saison attendu. Mais je suis persuadé qu’il ne s’agit que d’un faux pas. Ils seront présents à la fin. Autant en profiter aujourd’hui pour tenter de leur prendre de l’avance, car c’est sûr et certain qu’ils seront dans le carré final. On ne peut que les craindre et être conscients de leur potentiel", poursuit le pilier gauche. En confiance, les Sang et Or souhaitent avant tout poursuivre leur progression. "À l’heure actuelle, le point d’honneur est de se concentrer sur nous-mêmes avant de se concentrer sur Grenoble", conclut Walcker, symbole d’une conquête catalane qui a retrouvé des couleurs, il y a quelques jours face au SMR. Match après match, Perpignan gomme ses défaillances et monte en puissance. En Catalogne, tous les indicateurs ne sont pas encore au vert, mais un nouveau succès, qui plus est contre un adversaire direct serait de très bonne augure.

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