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Sacrée fenêtre pour Wardi

Par Romain Asselin
  • Reda WARDI of La Rochelle during the Top 14 match between Lyon and La Rochelle at Gerland Stadium on November 10, 2019 in Lyon, France. (Photo by Romain Biard/Icon Sport) - Reda WARDI - Matmut Stadium - Lyon (France)
    Reda WARDI of La Rochelle during the Top 14 match between Lyon and La Rochelle at Gerland Stadium on November 10, 2019 in Lyon, France. (Photo by Romain Biard/Icon Sport) - Reda WARDI - Matmut Stadium - Lyon (France) Icon Sport - Icon Sport
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Le pilier gauche de La Rochelle Reda Wardi va enchainer une troisième titularisation en Top 14. La longue absence de Priso lui offre un peu plus un boulevard pour s’installer.

"Je prends ça comme une récompense de mon travail mais ce n’est pas une fin en soi." Mine de rien, sans faire de bruit, il a relégué sur le banc, dès l’intersaison, une référence au poste de pilier gauche. Préféré à Dany Priso dans le XV de départ lors des trois dernières sorties - en comptant l’amical disputé fin août contre Toulouse - Reda Wardi entend bien, maintenant, changer de statut. Et comme le malheur des uns fait parfois le bonheur des autres, la fraîche opération au doigt de son coéquipier international - jusque-là n° 1 dans la hiérarchie des gauchers mais absent jusqu’à Noël - devrait l’y aider.

Formé à Montpellier, celui qui a fait ses armes en Pro D2 avec Béziers (59 matches) sort peu à peu de l’ombre dans laquelle il évolue depuis son arrivée au Stade rochelais, à l’intersaison 2019. Non pas qu’il ne s’est jamais illustré par le passé (loin de là, avec treize feuilles de matchs au compteur avant l’arrêt de la dernière saison) mais car ses prestations en Jaune et Noir n’ont jamais été réellement commentées et disséquées par les observateurs du rugby français. "J’aimerai bien que l’on dise, en parlant de moi, que je suis un bon joueur. Ça serait cool, sourit Wardi. Et si la porte s’ouvre au plus haut niveau ? Je rentrerai dedans."

Un joueur exemplaire

Son manager Jono Gibbes ne tarit pas d’éloges à son sujet. "Un exemple pour tout le monde. Il a gagné le respect du vestiaire avec son engagement", confie le Kiwi qui loue "l’application, l’attitude et l’envie" de son pilier. Reda Wardi a pour lui son activité, sa mobilité et son efficacité au plaquage (97 % de réussite). Il n’avait d’ailleurs manqué que trois plaquages lors du précédent exercice de Top 14. Ce vendredi, à désormais 25 ans, le pilier aux 110 kg sur la balance devrait honorer sa dixième titularisation sous le maillot du club à la caravelle. Déficit d’expérience, dites-vous ? C’est sans compter la science apportée depuis l’intersaison par un Davit Zirakashvili reconverti consultant mêlée. "C’est énorme de l’avoir et d’utiliser ses conseils, ses vices…", conclut le pilier.

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