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Pour le Racing, c’est maintenant ou jamais

  • Cheslin Kolbe (Toulouse), au duel face à Jordan Joseph (Racin 92).
    Cheslin Kolbe (Toulouse), au duel face à Jordan Joseph (Racin 92). Icon Sport
Publié le Mis à jour
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C’est au complet que le Racing, dont l’équipe « bis » fut particulièrement séduisante face à Toulouse samedi soir, se présente à la finale de Champions Cup. Tous les voyants sont au vert... 

Il y a quelque temps, alors que le Top 14 pleurait ses matchs reportés, un membre du Racing nous avait confié, au sujet du protocole sanitaire régissant le rugby pro d’une main de fer : « Il faut à tout prix l’alléger. On devrait permettre à une équipe pouvant présenter vingt-trois joueurs négatifs de disputer un match. Les squads de l’élite sont assez étoffés pour supporter dix absences liées au Covid.  » On ne sait pas si tous les squads du Top 14 sont assez étoffés pour que la Ligue allège enfin le protocole le plus exigeant du sport pro mais on est en revanche certain que le Racing, lui, aurait les reins assez solides pour survivre à trois épidémies…


Samedi soir, Laurent Travers avait donc choisi de lancer sa bleusaille (quinze joueurs sur vingt-trois formés au club) face à l’une des quatre meilleures équipes européennes et, si aucun des titulaires potentiels de la prochaine finale de coupe d’Europe (Teddy Thomas et Olivier Klemenzack exceptés…) n’était sur le terrain au coup d’envoi, les présumés seconds couteaux du Racing ont néanmoins montré un visage séduisant : à l’Arena, on a aimé les plaquages tonitruants d’Ibrahim Diallo, la puissance de Jordan Joseph, à propos duquel on est maintenant certain qu’il accompagnera Grégory Alldritt au Mondial 2023, les pattes de Donovan Taofifenua (le joueur le plus rapide de l’effectif, devant Juan Imhoff) ou les louvoiements du petit dernier, Max Spring, très bon sous les ballons hauts, doté d’appuis rares, enfant de l’école de rugby de Nafarroa et fils de Sean, un Kiwi ayant atterri par hasard à Saint-Jean-Pied-de-Port (Pyrénées-Atlantiques) dans les années 80 et ayant fait sa vie près du col de Roncevaux…
 

Beale, Le Roux et Chavancy enfin de retour


C’est évidemment parce que « le Racing avait la finale de Champions Cup en tête » (Maxime Machenaud) que Laurent Travers avait samedi soir choisi de laisser ses cadres au frais. C’est pour éviter que son équipe joue sa grande finale sur une jambe, comme ce fut le cas en 2018, que le précautionneux Travers, qui samedi soir rit jaune lorsqu’un journaliste éternua en conférence de presse, n’avait pris le moindre risque contre les Rouge et Noir. Pour rappel, les Racingen avaient ainsi disputé la finale de Bilbao face au Leinster (15-12) privés de Maxime Machenaud et Dan Carter, leurs deux meneurs de jeu de l’époque.
Cette fois-ci, les Ciel et Blanc investiront donc le cotonneux huis clos de Bristol avec une équipe type où sont conjointement annoncés Bernard Le Roux, victime d’une fracture du plancher orbitaire contre Clermont en quart de finale, Henry Chavancy, dont la cuisse ne siffle plus, Louis Dupichot, ouvert en deux il y a trois semaines et Kurtley Beale, auteur d’un début de saison satisfaisant avant d’être fauché par une suspension un chouïa sévère. À l’heure des choix, on préfère être à notre place qu’à celle de « Toto » Travers…

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