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Rouen passe de deux ?

Par Gaël LECOEUR
  • Shane O’Leary, tout comme son coéquipier Peter Lydon, a su rassurer par son jeu au pied. Leur réussite a été déterminante à Soyaux-Angoulême.
    Shane O’Leary, tout comme son coéquipier Peter Lydon, a su rassurer par son jeu au pied. Leur réussite a été déterminante à Soyaux-Angoulême. Icon Sport - Icon Sport
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Lancé, en gagnant son premier match, Rouen va devoir valider cette victoire ce soir à domicile face à Vannes, l’équipe en forme.

Plus de sourires, plus de blagues, une détente affichée, la victoire ça vous soude un groupe et remet du baume au cœur. C’est le visage affiché par les Lions de Richard Hill, ce mardi matin, au stade Mermoz avant la séance vidéo qui va permettre de voir ce qui a marché, mais aussi ce qui fait encore défaut à Rouen pour être au rythme du Pro D2.

Car oui, Rouen a gagné à Soyaux-Angoulême, mais Rouen s’est fait très peur. Menée très vite 16-0, l’équipe n’a dû son salut qu’à la botte de Lydon pour rester proche au score à la mi-temps.

Crispée, c’est le moins qu’on puisse dire, 17 plaquages manqués dans la première demi-heure, des errances défensives indignes du niveau. Il a fallu un gros plaquage de Fearns, pour montrer la voie et l’envie.

On n’ose plus aborder le sujet de la touche, car depuis la blessure de Lucas Cazac, Rouen est en manque de sauteur, mais aussi de timing et de réglages. L’arrivée, cette semaine, du Sud-Africain John-Charles Astle (1,98 m, 110 kg, déjà passé par Mont-de-Marsan) en joker médical, devrait remettre de la solidité et de l’assurance.

Une confiance au staff renouvelée

Du côté positif, Rouen a une belle défense en mouvement, malgré le peu de temps passé sur le thème, l’entraînement collectif ayant été interdit à cause de la Covid-19, puis à la semaine de formation de Tom Palmer à Marcoussis. L’équipe s’appuie aussi sur une mêlée solide, des buteurs concentrés (pas de baisse de rendu entre Lydon et O’Leary, et Michallet est fort solide depuis la montée en Pro D2).

Cette équipe a donc les atouts pour battre Vannes, car c’est bien le seul objectif à retenir. Les deux formations se connaissent très bien, et s’affrontent régulièrement en matchs de préparation, Rouen a même gagné la dernière rencontre en août.

Le modèle de jeu est selon Richard Hill, quasiment le même, il faudra être plus solide autour des regroupements avec de la présence et du déblayage. Il faudra circuler plus, mettre de l’espace, et ralentir les ballons, et faire monter vite la ligne de défense.

Vannes a la même formation d’attaque, il ne devrait donc pas y avoir de surprise. Avec de la réussite au maul, Rouen devrait pouvoir contrer cette équipe.

Richard Hill a pu depuis cette victoire bien discuter avec l’actionnaire Jean-Louis Louvel qui lui a donné sa confiance, ce dont on pouvait commencer à douter à l’écoute des réseaux sociaux où certains commençaient à réclamer la tête du manager sportif.

Il a surtout confirmé à l’entraîneur qu’il serait bien le premier à en être informé le cas échéant.

De son côté, le coach anglais est persuadé qu’il y a des choses à faire, de grands matchs et que le groupe est de qualité, il a juste besoin d’un peu de temps. On espère qu’il en aura, mais une victoire contre les Bretons lui en assurerait un maximum.

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