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Le petit Peyresblanques a bien grandi

Par Pablo Ordas
  • Nicolas Brusque, était présent pour représenter la famille des Barbarians et pour remettre le maillot à Gilles Bosch qui le fera suivre à Lucas Peyresblanques (absent de la soirée pour des raisons de protocole sanitaire).
    Nicolas Brusque, était présent pour représenter la famille des Barbarians et pour remettre le maillot à Gilles Bosch qui le fera suivre à Lucas Peyresblanques (absent de la soirée pour des raisons de protocole sanitaire). - Midi Olympique
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Formé à l’école de rugby de Peyrehorade, mais arrivé dès l’âge de 15 ans au BO, le talonneur Lucas Peyresblanques a gravi tous les échelons. Il est le symbole d’une formation biarrote performante.

Lucas Peyresblanques est aujourd’hui un des plus anciens Biarrots de l’effectif. Et il n’a pourtant que… 22 ans. Malgré son jeune âge, il participe, actuellement, à sa quatrième saison chez les professionnels - sa huitième au BO - et on peut dire qu’à Aguilera, Peyresblanques fait presque partie des meubles.

Gamin de l’école de rugby de Peyrehorade, rapidement repéré par Biarritz et passé par l’excellent Pôle espoirs du lycée René-Cassin, le talonneur a fait ses premiers pas avec les professionnels en août 2017, à tout juste 19 balais. Depuis, il n’a cessé de progresser, de prendre en confiance et il compte, à ce jour, déjà 50 matchs avec les Rouge et Blanc. "Je trouve que j’ai déjà vécu de super moments, souligne l’intéressé. Je pense, là, aux derbys, mais j’ai envie de pouvoir ramener avec mes partenaires le BO à sa place en Top 14. Vous savez, je suis arrivé à Biarritz en cadets, l’année où le club est descendu en Pro D2. C’est donc un objectif personnel qui m’est cher." Son discours est réfléchi et ambitieux. Peyresblanques est un garçon avec la tête sur les épaules, plutôt discret, humble et finalement symbole du rugby du Sud-Ouest, où partage et générosité priment. Des caractéristiques que l’on retrouve également chez les Barbarians, dont il a reçu l’Oscar lundi soir. "Pour moi, les Baabas représentent les valeurs du rugby, chez les amateurs comme chez les professionnels, reprend-il. Ça évoque une cohésion d’équipe forte et une superbe ambiance. C’est une fierté d’être associé aux Barbarians. C’est le rugby que j’aime, celui où l’on prend du plaisir sur le terrain, aux entraînements."

"J’apprécie beaucoup Nicolas Brusque et je lui suis redevable"

C’est Nicolas Brusque, ancien arrière du BO et président du club entre 2015 et 2018, qui fut mandaté pour récompenser "Peyres". "Nicolas m’a toujours dit qu’il comptait sur moi, lorsqu’il était président, se remémore le talonneur. Le plus symbolique et le plus fort, c’est lorsqu’il m’avait permis d’intégrer le groupe pro. Je n’étais pas encore prêt, je n’avais que 19 ans, mais il m’a fait confiance. Nicolas, c’est quelqu’un que j’apprécie beaucoup et je lui suis redevable." En raison du contexte sanitaire actuel, c’est à distance que le jeune homme a reçu ce prix. "Ça m’a fait un peu bizarre d’être bloqué à la maison et de ne pas pouvoir vivre cette belle soirée avec Gilles Bosch, regrette-t-il. C’est ma première récompense individuelle. Nous jouons un sport collectif, ce n’est pas ce à quoi j’aspire en premier, mais ça fait toujours plaisir. Ça gratifie tout le travail fourni jusqu’à maintenant."

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