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Vannes, c’est pas une blague !

  • Cyril BLANCHARD (Vannes). Cyril BLANCHARD (Vannes).
    Cyril BLANCHARD (Vannes). Icon Sport
Publié le Mis à jour
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En l’emportant face à grenoble, les bretons gardent le rythme et talonnent perpignan. lumière sur un dauphin qui grandit saison après saison et s’invite avec appétit à la table des gros. 

Jusqu’ici tout va bien pour le RCV. Vendredi soir, les Morbihannais ont poursuivi leur très encourageant et prometteur début de saison. Dans leur antre de la Rabine, ils ont disposé de Grenoble (19-14), désigné lors de la pré-saison par l’ensemble des entraîneurs et staffs adverses comme le grand favori à la montée en Top 14. Ce succès permet  aux  Bretons de conforter leur place dans le haut du panier du Pro D2. Six succès -dont deux à l’extérieur excusez-du peu- en sept journées, même si le contexte sanitaire ne permet pas de tirer de grandes leçons pour l’heure, c’est un départ en fanfare ! Surtout que les Vannetais ont dû s’employer et se retrousser les manches, notamment lors de la réception de Béziers ou encore en déplacement à Rouen, pour renverser des situations bien mal engagées et un débours de points conséquent (-20 contre Béziers, -13 contre Rouen).  

Une force de caractère qui ne doit plus étonner les observateurs avisés de ce championnat. « Ce groupe est capable de se faire violence sur des fins de matchs pour gagner ou tenir un résultat » rappelait vendredi sur Rugbyrama l’entraîneur principal et manager sportif Jean-Noël Spitzer. Face à Grenoble, Pierre Popelin et les siens ont cette fois-ci su prendre les devants. Ils ont tenu bon, ne cédant rien dans le combat et notamment les rucks comme le rappelait le capitaine néo-zélandais Joseph Edwards après la rencontre : « Depuis le début de saison, on a réussi à retourner des situations en montrant un bel esprit d’équipe. Mais ce soir nous avons montré que nous étions vraiment une équipe qui peut aussi jouer le haut de tableau et rivaliser avec des gros » déclarait le précieux numéro 8 néo-zélandais arrivé cet été dans le Golfe du Morbihan.

Forte sur les ballons portés, et bien en place en défense, cette équipe est actuellement en pleine confiance. « Il n’y a pas de doute actuellement.  Face à Grenoble la composition avait changé en partie par rapport à Rouen, mais on voit que la prestation est aboutie. Nous arrivons à avoir un groupe homogène et il faut qu’on le garde » analyse le troisième ligne Wandrille Picault.

 

Toujours plus ambitieux


 Au contact des grosses écuries, Vannes savoure. C’’est une forme de logique aussi pour une entité qui n’a cessé de grandir depuis sa montée à l’échelon supérieur  à l’été 2016.
Sous la houlette de Jean-Noël Spitzer, l’homme à tout faire,  joueur puis entraîneur depuis 2005, le RCV s’est construit patiemment. Sa progression au fil des saisons est constante: onzième en 2016-2017, puis dixième en 2017-2018, avant de faire un véritable bond au classement, en terminant quatrième de la phase régulière pour l’exercice 2018-2019. Marqué par une large victoire sur ses terres en barrage face à Mont-de-Marsan et une défaite tout sauf infâmante en demi à Brive. En mars dernier, au moment de l’arrêt de la compétition, les Bretons se retrouvaient huitièmes et bataillaient pour connaître à nouveau le goût et l’effervescence des phases finales.


Depuis début septembre, le club présidé par Olivier Cloarec a repris sa route , toujours plus ambitieux -le recrutement d’un Nick Abendanon au CV bien fourni en atteste- et bien décidé à tracer son sillon dans un coin de France, qui a plus l’habitude de vibrer pour le cousin du ballon rond ou la petite reine. Alors même si on n’est pas du genre à mettre la charrue avant les bœufs au pays de la cornemuse, « au vu du calendrier c’est un enchaînement de cols hors-catégorie qui arrive (déplacements à Nevers, Biarritz, puis réception de Perpignan et déplacement à Oyonnax). On fera le bilan à ce moment-là » soulignait Jean-Noël Spitzer, Vannes montre match après match qu’il n’a plus rien d’un petit. « Gourc’hemennoù »  (« Félicitations ») comme on dit là-bas.

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