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Une action symbolique qui bonifie enfin Clermont

  • Kotaro Matsushima, Sébastien Bézy, Jean-Pascal Barraque (Clermont)..
    Kotaro Matsushima, Sébastien Bézy, Jean-Pascal Barraque (Clermont).. Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Parfois brillant, d’autres fois inconstant, Clermont a enfin su arracher après la sirène un bonus offensif qui lui manquait jusqu’ici. L’illustration d’une équipe qui monte en confiance.

De leur rencontre face à Pau, les Clermontois tireront bon nombre d’enseignements. Que leur invincibilité à domicile se confirme et leur offre une place temporaire sur le trône du Top 14, en ce début de saison qui leur offrait un calendrier plutôt favorable. Que leur qualité dans les duels, derrière notamment, leur ouvre de nombreuses perspectives alors que le chantier de la défense reste entier. Mais c’est surtout la dernière action que l’on retiendra de cet affrontement face à la Section paloise.


Incapables jusque-là de tenir un bonus offensif qu’ils avaient eu par deux fois entre les mains, les Auvergnats se voyaient contraints de repartir à la charge, dans les ultimes minutes, pour arracher ce point supplémentaire au classement. S’ils y sont parvenus et s’octroient enfin cet avantage comptable, c’est surtout la manière qui marque. Car les joueurs de l’ASMCA, pour ce faire, ne se sont pas recroquevillés autour d’un jeu minimaliste et sécurisant à une passe, autour des zones de ruck, pour imposer un bras de fer dont ils sortent rarement gagnants. C’est en jouant, en acceptant le risque de déplacer le ballon vers les extérieurs et quitte à s’exposer à un contre au sol, que les joueurs de Franck Azéma ont accompli leur quête. « Ça fait plaisir de voir les garçons heureux ensemble sur le terrain. Dans cette période difficile, c’est une grosse satisfaction de pouvoir profiter du terrain », appréciait le manager après coup.

 

Iturria capitaine, autre symbole


Ce plaisir est celui d’un collectif qui monte en confiance pour, enfin, exprimer sa qualité. Et il y a de quoi faire, dans un rugby de vitesse où Matsushima, Barraque, Tiberghien ou Bézy brillent. « On doit encore progresser, on n’est pas les meilleurs, on va continuer à travailler. Mais ce bonus offensif que nous avons été chercher n’est pas anodin, cela montre la solidarité et la détermination qui grandissent dans ce groupe », se félicitait à son tour Arthur Iturria.

Justement, Iturria. Ce samedi, l’enfant du Béarn portait le brassard de capitaine. Une promotion alors que Fritz Lee débutait également la rencontre, lui qui partage habituellement ces galons avec Morgan Parra. Là aussi, ce n’est pas anodin.
À Clermont, le nouveau cycle s’enclenche effectivement avec des prises de responsabilités dans le vestiaire par de nouveaux joueurs, qui émergent. « Franck essaie de filer les clés du camion à ces jeunes. Seulement, il les a posées sur la table. Maintenant, c’est à eux de les prendre » appelait de ses vœux Benjamin Kayser, dans nos colonnes il y a trois semaines. « Des mecs comme Iturria et Falgoux, j’aimerais les voir devenir les capitaines de cette équipe. » L’ancien talonneur du club, qui compte justement parmi ces leaders de vestiaire à remplacer, est en passe d’être exaucé. Et Clermont, s’il parvient à assumer ce transfert de génération tout en gardant sa cohésion de vestiaire, redeviendra une équipe à craindre en Top 14.

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