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À La Rochelle, un état d’esprit fort

Par Romain ASSELIN
  • À l'image de Will Skelton, ici face à Bayonne, La Rochelle réalise un début de saison costaud.
    À l'image de Will Skelton, ici face à Bayonne, La Rochelle réalise un début de saison costaud. Icon Sport
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Si plusieurs éléments peuvent expliquer le début de saison canon du Stade Rochelais, le groupe met en avant, en premier lieu, son état d’esprit.

Le terme est servi à toutes les sauces depuis le début de saison. Dans toutes les bouches. "État d’esprit" par-ci, "état d’esprit" par-là. Tantôt "énorme", tantôt "irréprochable". Du grand classique, à première vue, dans des discours rugbystiques de plus en plus aseptisés. Mais à y creuser un peu, le cas rochelais dépasse le simple élément de langage. Bien des choses ont évolué, en interne, depuis une dernière saison terminée en eau de boudin, sur un 49-0 encaissé au Racing. L’arbre qui cachait une forêt de tensions, malgré une place dans le wagon des qualifiables. Des tensions effacées par la grande lessive estivale et le départ de 15 joueurs. Sans oublier celui du responsable de la mêlée Akvsenti Giorgadze, en bisbille avec certains cadres du pack maritime.

"On est beaucoup plus soudé que les années précédentes, lâchait sans retenue le flanker Wiaan Liebenberg dimanche dernier, après le succès probant face à l’Union Bordeaux-Bègles (20-6), le troisième de rang en championnat. C’est ça qui fait aussi la différence. On a fait des super bons matches mais ça va au-delà. On sent vraiment un esprit d’équipe. On bosse bien. Ce n’est pas que l’on n’a pas bien bossé avant, mais le fait qu’il y ait un très bon état esprit nous aide à aller au-delà de nos capacités."

Une solidarité défensive retrouvée

Depuis le coup d’envoi du championnat, le coleader donne en effet l’impression de se surpasser dans plusieurs domaines. Dans son implication en semaine, tout d’abord. Pas un hasard si le directeur du rugby rochelais Jono Gibbes, juste avant Toulon début septembre, avait "coupé le dernier entraînement après 12 minutes de travail collectif" parce qu’il sentait son groupe "déjà prêt". Les jours de matches, ensuite. La conquête a retrouvé de sa superbe. L’investissement défensif, aussi. Sur ses dernières 220 minutes sur le pré, La Rochelle n’a laissé que des miettes à ses adversaires. 12 points, en l’occurrence. Même quand le score était fait, face à Castres (62-3), le XV en place n’a jamais vraiment relâché la pression. "Souvent, les équipes qui ont une très bonne défense sont celles qui gagnent les championnats", souligne Liebenberg. Si l’état d’esprit ne fera pas tout, il a assurément (re) donné très vite du crédit à une formation que les observateurs interrogés à l’intersaison ne voyaient pas jouer les premiers rôles dans la course au Brennus.

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