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Barraque, intégration express et réussie à Clermont

Par Léo FAURE
  • Jean-Pascal Barraque face à Agen
    Jean-Pascal Barraque face à Agen Icon Sport - Icon Sport
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Débarqué il y a seulement sept semaines, le joueur de l’équipe de France à 7 n’a pas tardé à se faire une place de choix au centre de l’attaque auvergnate.

En théorie, Jean-Pascal Barraque aurait pu postuler à quatre rencontres de Top 14 avec l’ASMCA. La première ratée, le 12 septembre à Bayonne et seulement trois jours après son arrivée en Auvergne, le joueur de France 7 fait depuis un carton plein pour son retour à XV, sous la forme d’un prêt. Trois rencontres, trois titularisations et autant de performances remarquées, parfois remarquables. L’intégration est expresse. "Je connaissais très bien Sébastien Bézy, avant de venir. Il me guide beaucoup, au quotidien. Camille (Lopez) est aussi adorable avec moi et fait tout ce qu’il peut pour m’aider" raconte l’intéressé.

Si les autres l’aident, c’est lui qui a fait le gros du travail. "Le 7 est un jeu plus instinctif, avec beaucoup d’espaces. Le rugby à XV est plus intellectuel, plus programmé et il faut souvent quatre, cinq ou six temps de jeu avant que les défenses s’ouvrent. C’est pourquoi il me fallait bien bosser les lancements. Je suis un ancien ouvreur, cela m’aide certainement dans cette dimension stratégique. Mais il y avait quand même du boulot." Chaque soir à son arrivée au pied des volcans, Jean-Pascal Barraque a donc ressorti la bonne vieille méthode étudiante : il a sorti ses cours pour les réviser. Une démarche entreprise aux côtés de Tvite Veredamu, autre joueur prêté par France 7 et dont il fut le voisin, les premières semaines. "Quand l’ASM m’a contacté, c’est lui qui m’a appelé pour me convaincre. Il était déjà au club depuis quelques semaines. "Rejoins-moi, ça se passe super bien et les entraîneurs veulent qu’on joue énormément. Ça va te plaire." À mon arrivée au club, nous logions tous les deux dans un appart’hôtel à côté du stade. Du coup, on passait beaucoup de temps ensemble et le soir, nous révisions les lancements de jeu pour accélérer notre intégration. C’est une démarche logique et d’abord personnelle : si tu ne le fais pas, tu te mets toi-même à l’écart de l’équipe. Tu te punis toi-même. "

Désormais installé en famille à Clermont, Barraque réussit le tour de force de paraître un élément central de l’effectif auvergnat, sept semaines seulement après son arrivée. Ce samedi à Brive, pour un derby qui sonnera tristement creux, il enchaînera avec une quatrième feuille de match consécutive. Une récurrence qui force le respect et qui le pousse à envisager de prolonger l’expérience en Auvergne. "C’est effectivement en discussions. Je pense qu’il y aura la possibilité d’aller plus loin que janvier, ne serait-ce qu’en raison du planning du circuit mondial à 7. Si les staffs peuvent s’entendre autour de mon cas, de ma gestion et de mes mises à disposition, pourquoi ne pas poursuivre les deux ? Ils échangent à ce sujet. On verra bien si cela aboutit. Si je peux rester un peu plus à Clermont, je le ferai."

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