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Nevers ne peut plus être à l’ouest

Par Sébastien CHABARD
  • Après leur victoire à Mont-de-Marsan, les Neversois de Guillaume Manevy veulent confirmer en sortant victorieux des Bretons dans leur antre.
    Après leur victoire à Mont-de-Marsan, les Neversois de Guillaume Manevy veulent confirmer en sortant victorieux des Bretons dans leur antre. Icon Sport - Icon Sport
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Défaits à domicile par Perpignan il y a 15 jours, les Neversois doivent éviter un nouveau revers embarrassant face à une équipe de Vannes gorgée de confiance.

On ignore le détail de la liste des envies dressée par l’Uson Nevers Rugby avant le début de la saison, mais on sait déjà qu’une ligne a été brutalement barrée, le 15 octobre, quand Perpignan est venu doucher l’ambiance au Pré-Fleuri (25-22). "On avait l’objectif de ne pas perdre à la maison. C’est raté", résume le manager Xavier Péméja.

La victoire rapportée de Mont-de-Marsan (26-16), jeudi dernier, a mis un peu de baume sur la plaie encore fraîche. Éclatants en conquête, martyrisant la touche locale, les Neversois ont enfin remporté ce succès à l’extérieur qui leur avait échappé de peu à Aix-en-Provence et à Aurillac. Mais avec seulement trois succès en sept rencontres, leur rythme est encore loin de celui d’un prétendant aux phases finales. Et la réception de Vannes, qui pointe en tête avec dix longueurs d’avance sur eux (26 points contre 16), est là pour le leur rappeler : "Vannes vise le haut du tableau et il y est. Nous, on n’y est pas. Alors, à nous de réagir", constate Xavier Péméja. Cliniquement décortiquée, la défaite face à Perpignan a montré que l’Uson avait présumé de son pouvoir en conquête, maintes fois traduit cette saison par des essais sur ballon porté : "On s’est tiré une balle dans le pied en jouant tout le temps devant. Du coup, on s’est épuisés, d’autant plus que Maxence Barjaud et Janick Tarrit étaient sortis prématurément, et nos adversaires en ont profité à la fin", explique le flanker Théophile Cotte. "On a une conquête qui est bonne, qui nous tient souvent quand ça ne va pas bien, mais contre Perpignan ce n’était pas suffisant. On doit trouver un meilleur équilibre entre avants et trois-quarts. On l’a un peu mieux fait à Mont-de-Marsan."

Reprendre confiance

Sur la pelouse du stade André-et-Guy-Boniface, archanges du jeu flamboyant, les Usonistes ont même réussi un des plus beaux essais de la saison, par la grâce d’un enchaînement somptueux de passes et d’inspirations conclu par Raisuqe. "On a des trois-quarts qui ont de la qualité", apprécie leur collègue du pack, conscient que face à Vannes il faudra être capable de conserver le souffle de ce jeu d’envergure sur 80 minutes : "On a un jeu ambitieux, alors il va falloir jouer au rugby (sic), être efficace devant et alterner."

À l’instar des Catalans il y a quinze jours, les Bretons arrivent en bord de Loire avec un moral blindé par cinq victoires consécutives, et une placide sérénité qui fait défaut à leurs hôtes, toujours en quête du bonheur simple qu’offrent deux succès d’affilée : "Vannes est en pleine confiance, comme nous l’étions il y a deux ans quand nous étions en tête du championnat à Noël et que tous les matchs nous réussissaient", se souvient Théophile Cotte. "C’est le moment d’enrayer cette confiance. Si on faisait des matchs médiocres, si on avait des joueurs médiocres, ce serait vite réglé. Mais ce n’est pas le cas. On a vu, la saison dernière, qu’on était capable d’enchaîner des performances, on a de la force de caractère. Il faut qu’on reprenne confiance en nous."

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