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Il n'y a que Baille qui m'aille

  • Cyril Baille
    Cyril Baille Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Excellent face aux Gallois samedi dernier, le pilier toulousain a incontestablement fait son trou en équipe nationale. Il se projette sur ce match capital face aux Diables Verts...

Cyril Baille n'est pas le plus athlétique des piliers du Top 14. Il n'a ni les abdos du Racingman Eddie Ben Arous, ni les biceps du Rochelais Dany Priso. Mais à 27 ans, ce joueur formé sur le plateau de Lannemezan (Hautes-Pyrénées) est bel et bien le titulaire incontesté de Fabien Galthié à gauche de la mêlée tricolore et, à l'automne 2020, vous ne trouverez personne pour remettre en cause sa légitimité en équipe de France. Au vrai, le protégé d'Ugo Mola au Stade toulousain sort d'un match colossal face au pays de Galles : très fort en mêlée fermée, un secteur de jeu où il mit à mal le solide Samson Lee, il fut surtout brillant balle en mains, renversant ses adversaires britanniques avec une facilité déconcertante et offrant de très bons ballons, dans l'axe, à ses coéquipiers. Parce que c'est ce qui frappe, chez Cyril Baille : cette extraordinaire gestuelle, cette remarquable technique individuelle qui nous fit le surnommer « Cyril aux mains d'argent », à son début de carrière professionnelle.

Baille : « La victoire dans le Tournoi, ce serait le Graal »

Samedi soir, face à l'Irlande, Cyril Baille sera une nouvelle fois titulaire à gauche de la mêlée tricolore et sera l'une des armes d'une sélection qui court après une victoire dans le Tournoi des 6 Nations depuis 2010. Derrière lui, il comptera sur Bernard Le Roux, sauvé des eaux par la commission de discipline de World Rugby après avoir été cité pour un coup de coude supposé sur le capitaine gallois, Alun-Wyn Jones : « Bernard a été énorme face aux Gallois, expliquait Baille cette semaine, à Marcoussis. Non content d'être un formidable défenseur et un deuxième-ligne se déplaçant beaucoup, il est aussi un gros pousseur en mêlée fermée. Sa présence est une belle nouvelle ».

Et pour le reste, alors ? « Nous essayons de rester sourds au louanges entourant notre premier match. On garde les pieds sur terre et on travaille sobrement, dans notre coin. [..] Sur le terrain, nous prenons en tout cas un plaisir énorme : on prend des initiatives, les coachs nous poussent à le faire et nous sommes tous en confiance ». Ca tombe bien, car l'enjeu est de taille face à l'Irlande : « Porter le maillot de l'équipe de France est déjà une chance incroyable, concluait Cyril Baille mardi soir. Alors, remporter un titre avec cette équipe, ce serait le Graal... »  

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