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Steeve Barry s’est imposé à l’aile du BO

Par Pablo ORDAS
  • Steeve Barry est le joueur le plus utilisé de l’effectif du BO cette saison.
    Steeve Barry est le joueur le plus utilisé de l’effectif du BO cette saison. Midi Olympique - Pablo Ordas
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L’ailier du BO, également appelé à jouer au centre ou à l’arrière la saison passée, est fixé sur le flanc droit depuis la reprise.

Depuis qu’il a rejoint le BO, à l’été 2019, Steeve Barry a été titularisé à vingt et une reprises par le duo Nadau-Sowerby. C’est peu dire que, la saison passée, le transfuge du Stade rochelais était un des couteaux suisses de cette équipe. Cinq débuts de match à l’arrière, deux au centre, sept à l’aile gauche, deux à droite : le garçon était autant baladé aux quatre coins du terrain qu’il ne faisait courir ses adversaires lors de ses accélérations balle en main. Depuis la reprise, la donne a visiblement changé. Le natif de Ruffec (Charente) garde le côté droit du terrain et en a même le monopole, puisqu’il a été titularisé lors des cinq premières rencontres. "Il s’est fixé, tout seul, à ce poste, puisqu’il y a été très performant, souligne Mattthew Clarkin. Il a gagné sa place et ne l’a jamais lâchée. Steeve est très constant dans ses performances et ça porte l’équipe. C’est pour ça qu’il joue autant."

Sa polyvalence reste un atout

À l’aube de cette 9e journée, il est d’ailleurs le Biarrot qui cumule le plus de temps de jeu avec 378 minutes disputées sur 400 possibles, malgré quelques sérieux candidats au poste (Speight, Lazzarotto, Stark, Artru). "Par respect pour les gars qui ne jouent pas le week-end, tu es obligé de t’y filer deux fois plus à l’entraînement. En match, tu ne dois pas passer à travers parce que tu sais que tu vas être attendu", reconnaît le trois-quarts.

Rapide, adroit et vif sur ses appuis, Steeve Barry reste un joueur polyvalent par excellence. "Ça m’est égal d’évoluer à l’aile, à l’arrière ou au centre, assure-t-il. Aujourd’hui, je me régale à l’aile et c’est tant mieux puisque j’ai du temps de jeu. Comme j’enchaîne, j’ai mes repères et des automatismes avec les centres en défense ou les ouvreurs. Je profite souvent de leurs diagonales au pied donc il faut une certaine complicité. Mais je ne suis pas forcément adepte d’être fixé à un seul poste. Si demain je dois aider ailleurs, il n’y aura aucun souci." Souvent pointée comme un atout, la polyvalence peut parfois voir certains joueurs enfiler le costume de remplaçant idéal. Mais pour Barry, la donne semble différente. "Oui, ça peut arriver, mais pour l’instant, ce n’est pas le cas. Grâce à elle, je peux commencer un match à l’aile et, par exemple, le finir à l’arrière" note-t-il.

Barry : "Nos talonneurs se tirent la bourre pour marquer"

Avec trois essais en cinq matchs, l’international à VII est aujourd’hui le meilleur marqueur de son club, le sixième de la division. Masilevu (Grenoble), Tuculet (Valence) ou Elliot (Colomiers), pour ne citer qu’eux, le devancent, grâce à quatre réalisations. Finisseur par excellence, Barry assure, néanmoins, ne pas s’attarder plus que ça sur ce classement symbolique : "Honnêtement, je n’y fais pas trop gaffe parce qu’il ne veut pas dire grand-chose, même si ça fait plaisir quand tu es en haut du classement. En revanche, je sais que nos talonneurs se tirent la bourre pour marquer le plus d’essais. L’an dernier, Lucas Peyresblanques et Romain Ruffenach en inscrivaient un paquet en sortie de maul. "C’est moi qui en marque le plus…", se chambraient-ils à chaque fois." Pour l’instant, les intéressés n’en ont planté qu’un. Barry a encore quelques longueurs d’avance…

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