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Face à Bayonne, L'UBB remplit son contrat

  • Pour son retour, Flanquart a été décisif dans le secteur de la touche, bien coordonné avec son talonneur Dweba.
    Pour son retour, Flanquart a été décisif dans le secteur de la touche, bien coordonné avec son talonneur Dweba. Icon Sport
Publié le Mis à jour
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L’UBB a survolé la première mi-temps, un peu moins la seconde. Mais le boulot a été fait. Sans trembler.

Interdit de faire la fine bouche ! L’UBB a pris le bonus offensif, offert six essais à ses supporters confinés en se mettant à l’abri dès la mi-temps (22-0), ce qui n’est pas rien sur le plan psychologique. On parle de « ne pas faire la fine bouche », déjà parce que Christophe Urios lui-même a évoqué cette idée et parce que c’est vrai, Bordeaux a fini le match avec l’idée qu’il pourrait se faire enlever le bonus offensif. Ressentir ce genre de frayeur rétrospective doit aussi être vu comme le privilège des équipes qui visent haut. « Je pense que si Bayonne avait pu enclencher un dernier ballon porté, on aurait pu perdre le bonus, oui. Alors, oui, j’étais en colère, oui la fin de match m’a gonflé. Mais j’ai dit aux joueurs qu’ils avaient rempli leur contrat, que je ne reviendrais pas sur ce match, qu’ils avaient intérêt à mettre de la bonne musique ce soir et qu’on allait boire une dizaine de bières. Et lundi, on se préparera pour défier Castres. » Un score de 40 points n’a pas enlevé son degré d’exigence au manager bordelais qui sait sans doute ce qu’il doit au talent de Matthieu Jalibert, l’homme qui fait sauter les verrous adverses.


Le 22 à 0 de la pause lui doit beaucoup c’est une évidence. Mais on n’oubliera pas la performance du pack, capable de marquer son vis-à-vis au fer rouge, deux essais après mêlée près de la ligne (Marais, Higginbotham), une combinaison en touche impeccable de justesse et un rush terrible du revenant Thierry Paiva, sérieusement blessé depuis huit mois. « Ce n’était pas mon premier ballon, mais sur le deuxième. Je n’avais plus joué depuis huit mois. J’ai été opéré le 20 février Sur l’essai, je crois que j’ai poussé un cri, on aurait pu m’entendre à l’autre bout de la France. Ce fut un si gros soulagement. Ben Lam a fait un slalom, et je me suis retrouvé à dix mètres de la ligne, je n’ai rien voulu savoir. » Une révision du match, nous a aussi montré de bonnes interventions d’un autre revenant Alexandre Flanquart, actif et passeur décisif pour Jalibert. Sauteur et encore passeur dans le temps juste (pour Roumat) sur la touche qui envoya Dweba à l’essai.
 

Bravo Paiva et Flanquart


Le grand deuxième ligne nordiste n’avait pas encore débuté en Top 14 cette saison. Il n’avait plus été titularisé depuis le 22 février. On le sentait un peu en retrait par rapport au trio Douglas-Marais-Cazeaux. Il est parti pour revenir dans le jeu. Urios détaille : « Il n’a pas été épargné par les blessures. Encore cette semaine, il s’est bloqué le dos. Il était incertain, mais je voulais absolument prendre ce risque avec lui parce que s’il ne joue pas ce match contre Bayonne, ce sera trop dur pour lui. Ce risque je l’ai pris. Mais la vie est un risque… Sur le match, je l’ai trouvé courageux, bon en touche, travailleur. Après, il n’est pas à son meilleur niveau évidemment, mais l’enchaînement des matchs va le faire progresser. »

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