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À elles, les pépites anglaises ?

Par Baptiste BARBAT
  • Emeline Gros (France)
    Emeline Gros (France) Icon Sport - Icon Sport
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Samedi à 14h15, la France retrouve l’Angleterre, sa bête noire, pour une Tournée de novembre qui se résumera à cette double opposition choc.

La France retrouve son si cher stade des Alpes de Grenoble samedi. Si cher car c’est ici qu’elles ont vécu leurs plus belles émotions. La première victoire face aux Black Fearns en 2018 forcément, mais aussi leur dernier succès face à l’Angleterre en 2018 lors du Grand Chelem. 2018 ça ne paraît pas si loin, mais dans ce court laps de temps les deux formations se sont affrontées cinq fois et chacune de ces oppositions a tourné en faveur des Red Roses. Deux nations qui apprécient de s’affronter régulièrement grâce à leur proximité, mais aussi à leur niveau de jeu, quasiment similaire et proche du top mondial. Au classement IRB, l’Angleterre est deuxième, forte d’un Grand Chelem quand les Tricolores pointent à une honorable quatrième place.

L’attente sans victoire est donc longue pour le groupe, elle l’était encore plus ces derniers jours avec les événements qui ont chamboulé leur fin de Tournoi. Des cas positifs à la Covid ont été détectés juste avant la dernière rencontre du Tournoi en Irlande, il a fallu se réorganiser. "On a dû se confiner et créer une véritable bulle à Marcoussis, explique Annick Hayraud. Je vous avoue que ce n’était pas la partie la plus agréable. Les entraînements étaient individualisés, pareil pour les repas, c’était chacune dans sa chambre. Les filles étaient très heureuses de se retrouver en début de semaine pour la reprise des entraînements collectifs." Présente en conférence de presse mardi, Émeline Gros, troisième ligne du MHR l’assure, cette période à permis d’oublier le faux pas en Écosse (13-13). "Oui c’est digéré, c’est soldé. Même si ça reste dans un coin de la tête, l’Écosse c’est derrière nous. On n’a pas abordé non plus les anciennes rencontres face à l’Angleterre, ce qui nous intéresse c’est ce que l’on veut créer. Échouer toujours à deux doigts des Anglaises c’est marquant, mais on va montrer un autre visage car il faut qu’on valide nos très bonnes semaines d’entraînements."

Faire déjouer McLean et Scarratt

Néanmoins les Françaises le reconnaissent, elles ont aussi étudié les joueuses d’outre-Manche pour enfin conjurer le sort. Deux joueuses seront ciblées : la centre Emily Scarratt forcément, meilleure joueuse du monde en 2019 et récemment élue meilleure joueuse du Tournoi 2020, elle fait toujours office de perce-muraille dans l’axe du terrain avec un physique impressionnant et un jeu au pied redoutable. L’autre cible c’est Katy McLean l’ouvreuse qui détient les clés du jeu. Mais même en neutralisant ces deux joueuses, cela peut ne pas être suffisant. Annick Hayraud reprend : "Elles n’inventent rien, mais ce qu’elles font, elles le réalisent à la perfection. Maintenant on sait que si quand on se dégage, on ne trouve pas une touche au-delà de nos 22, on va subir un ballon porté, ou elles sont très bien organisées et quasiment inarrêtables. Mais même si on les stoppe, elles sont capables de conserver le ballon pendant cinq minutes jusqu’à trouver la faille ou nous pousser à la faute. On va se frotter à ce qui se fait de mieux mais l’objectif reste la victoire." À Pau en février, les Bleues avaient manqué leur entame, et n’avaient jamais pu rattraper leur retard, à voir samedi si elles ont appris de leurs récentes erreurs.

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