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Ilian Perraux veut saisir sa chance

Par Pablo ORDAS
  • Auteur d’une bonne entrée en jeu face à Vannes, Ilian Perraux a prouvé qu’il était plus qu’un simple remplaçant.
    Auteur d’une bonne entrée en jeu face à Vannes, Ilian Perraux a prouvé qu’il était plus qu’un simple remplaçant. Midi Olympique - Pablo Ordas
Publié le Mis à jour
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Le trois-quarts polyvalent du BO, qui n’a démarré qu’une seule rencontre cette saison, devrait en commencer une seconde à Aurillac.

On appelle ça une entrée fracassante. À un coup de pied près, elle aurait été décisive. Appelé à suppléer Gilles Bosch, samedi, pour le dernier quart d’heure du match face à Vannes, Ilian Perraux a amené tout ce qu’un coach attend d’un remplaçant dans le money time : du rythme, de la vitesse et du danger pour tenter de faire basculer une rencontre. Auteur d’un essai après un crochet couplé à une feinte de passe près de l’en-but, sa transformation a fui le poteau gauche, ne permettant pas aux Rouge et Blanc d’accrocher mieux qu’un bonus défensif face aux Bretons. "Je suis déçu de ne pas avoir réussi ce coup de pied qui nous aurait permis d’accrocher le nul. Mais dans l’ensemble, déjà, j’étais content de rentrer et ça s’est plutôt bien passé personnellement. Il y a donc un sentiment mitigé…" En quinze minutes, Perraux a rappelé à tous qu’il méritait peut-être plus qu’un rôle de remplaçant. "Quand on démarre sur le banc, ce qu’on nous demande, c’est d’amener du dynamisme. C’est ce que j’ai essayé de faire, du mieux que je pouvais." Satisfait de son apport, le staff devrait lui confier les clés de l’attaque biarrote, vendredi dans le Cantal.

Perraux : "Un challenge, pas un problème."

Fixé exclusivement au centre la saison passée (dix-neuf matchs, dix-sept titularisations), l’ancien international moins de 20 ans (5 sélections) était devenu l’un des hommes de base du système Nadau-Sowerby. Mais à l’été 2020, le staff a décidé de le repositionner à l’ouverture, en même temps que le club signait un des meilleurs ouvreurs de la division, Gilles Bosch, et Perraux a vu son temps de jeu fondre drastiquement. Un constat compliqué à vivre ? "Non, du tout, répond franchement le joueur. J’ai déjà la chance d’être souvent dans le groupe, alors que d’autres ne le sont pas. Je ne me plains pas sur mon statut; maintenant, c’est à moi de prouver à chaque fois que je rentre que je mérite aussi d’être titulaire. Cette situation, je la vis comme un challenge, pas comme un problème."

Habitué à être baladé d’un poste à l’autre depuis maintenant une dizaine d’années, le natif de Rennes a appris à tirer profit de la polyvalence. "Quand on passe au centre, après avoir joué en 10, on a plus de facilités à voir, à lire le jeu et à faire les bons choix", explique celui qui fut, à la base, formé avec un numéro 12 dans le dos et qui aime créer de l’incertitude en attaquant la ligne. Mais les bienfaits de ce rôle de cinq-huitième ne se résument pas qu’à l’aspect offensif. "Plus jeune, quand je jouais 10, j’ai toujours aimé défendre, se remémore l’ancien Montpelliérain. C’est un secteur important en Pro D2 puisque beaucoup d’équipes viennent chercher la zone de l’ouvreur. Au centre, j’ai dû me coltiner des adversaires costauds et ça m’a endurci. Le tout me permet d’être bien à l’aise aujourd’hui en défense lorsque je joue à l’ouverture." Les Aurillacois sont prévenus. Perraux, qui veut saisir sa chance vendredi soir, n’hésitera pas à plaquer à tour de bras.

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