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La Rochelle : le meilleur élève passe pour un cancre

Par Rugbyrama
  • Lopeti Timani, pour son retour dans le XV de départ en tant que deuxième ligne, a paru en difficulté.
    Lopeti Timani, pour son retour dans le XV de départ en tant que deuxième ligne, a paru en difficulté. Icon Sport
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Les maritimes étaient irreconnaissables ce dimanche soir dans la capitale, avec une défense aux abonnés absents et une attaque très fébrile. Une piqûre de rappel douloureuse pour les troupes de jono Gibbes.

Ce lundi, le Stade rochelais trône encore au sommet du Top 14… en attendant le match en retard de son dauphin clermontois face à Lyon. Voilà bien l’unique et mince motif de satisfaction des Maritimes au lendemain d’une virée cauchemardesque dans la capitale, dimanche.

À Jean-Bouin, on n’a pas reconnu le Stade rochelais du début de saison. La meilleure défense du championnat, avec un essai concédé toutes les 80 minutes ? Elle a été éparpillée façon puzzle, encaissant trois réalisations en vingt-quatre minutes pour commencer. La faute au rythme effréné mené par les Parisiens, dans le sillage du tourbillon Macalou, et à des montées systématiques pour le moins hasardeuses en défense derrière. La deuxième meilleure attaque du Top 14 avec plus de trois essais inscrits par match ? Elle est apparue inefficace, au possible.

Surtout sur le premier acte, avec des en-avant en série et un enchaînement de séquences stériles. Pour le reste, la touche a connu des ratés, la guerre du jeu au sol a tourné à l’avantage de l’adversaire… Rien ou presque n’a donc souri pour les Jaune et Noir, d’ordinaire rois des premières périodes et cette fois rentrés au vestiaire avec un retard de dix-neuf points.
 

Des maîtres vous manquent…

Une leçon comme une douloureuse piqûre de rappel : sans une organisation minutieusement respectée et un engagement irréprochable, le Stade rochelais redevient une équipe relativement ordinaire. À ce sujet, on ne peut d’ailleurs occulter le poids des absences : la poutre Will Skelton, homme de toutes les luttes depuis le coup d’envoi de la saison, n’avait pas effectué le déplacement, tout comme Tawera Kerr-Barlow, le maître à jouer devenu incontournable, également de toutes les parties. On ne remplace pas facilement deux meneurs cumulant quarante-cinq sélections au plus haut niveau. À Jean-Bouin, Jono Gibbes a ainsi pu juger de sa profondeur d’effectif, de ses potentialités comme de ses limites.

Face au Racing 92, samedi, pour un nouveau choc à Deflandre, deux semaines après la venue de Clermont, le Stade rochelais devrait retrouver une grande part de ses forces vive. Avec, pour objectif, de relancer sa dynamique soudainement interrompue. « Leader après huit journées, ce n’est pas intéressant. Le but, c’est d’être dans les quatre à la fin de la saison », affirmait Ronan O’Gara dans l’avant-match.

Certes. Mais au regard de l’adversité pour ces places, il vaudrait mieux ne pas réitérer de sitôt la performance parisienne. D’ailleurs, tous les concurrents directs en jeu ce week-end l’ont emporté, à l’extérieur qui plus est (Toulouse, Toulon et le Racing). Dans ce Top 14, tout peut aller très vite. La Rochelle, passé de bon élève à cancre en l’espace d’une semaine, est bien placée pour en parler ce lundi.

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