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Paris a des fourmis dans les jambes

Par Vincent Péré-Lahaille
  • "Il faut être aveugle pour ne pas s’attendre à un gros combat" prévient Joris Segonds, l’ouvreur parisien. Photo Icon Sport
    "Il faut être aveugle pour ne pas s’attendre à un gros combat" prévient Joris Segonds, l’ouvreur parisien. Photo Icon Sport
Publié le Mis à jour
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déjà deux matchs reportés (UBB et Montpellier), Paris s’impose des séances physiques éprouvantes pour garder le rythme. Face au leader du TOP 14, les Roses s’appuieront sur leur vitesse pour tenter de mettre à mal la meilleure défense du Top 14.

Dimanche dernier, tous les regards étaient bercés par le choc de la 8e journée du entre La Rochelle et Clermont (19-10). Pendant que le demi d’ouverture rochelais Jules Plisson confiait avoir "rarement joué un match où ça tapait aussi fort", les Parisiens, eux, ruminaient leur frustration au fond de leur canapé. Touchés par un nouveau report de leur match contre Montpellier, les joueurs du Stade français traversent un début de saison pour le moins déstabilisant.

"Nous sommes frustrés de ne pas pouvoir enchaîner, d’autant plus que nous nous sentons bien, explique le demi d’ouverture Joris Segonds (23 ans). On avait envie de confirmer après notre belle victoire contre Toulouse (48-14). J’ai rarement vu ces dernières années Toulouse prendre plus de quarante-cinq points, même avec une équipe remaniée. Là, on a des fourmis dans les jambes."

"Ce qu’on fait physiquement, c’est un autre monde"

Déjà privés de matchs préparatoires avant le début de la saison, en raison d’une vingtaine de cas positifs à la covid-19 cet été, les Parisiens s’imposent au quotidien des séances physiques monstrueuses pour éviter l’asphyxie le week-end. "Physiquement, ça court beaucoup. On travaille énormément le cardio. Il ne faut surtout pas perdre ce rythme. Ce que nous faisons depuis plusieurs mois, c’est un autre monde. Julien Arias (coach des arrières, N.D.L.R.) aime bien nous voir en chier (rires). Beaucoup de joueurs disent que c’est la préparation physique la plus éprouvante qu’il n’ait jamais connue", confie Segonds, convaincu des forces de son équipe pour ne pas "exploser en plein match".

Opposés au leader dimanche, les hommes de Gonzalo Quesada ont bien conscience que leur forme physique sera indispensable pour tenter de désorganiser la meilleure défense (8 essais encaissés). "Il va falloir déplacer les Rochelais, les mettre sous pression. Notre but, c’est de mettre du mouvement pour créer des espaces. Le staff nous donne toutes les clés pour réussir. On se régale, explique avec enthousiasme l’ex-Aurillacois. Le Stade français est devenu une équipe qui aime jouer au rugby, qui met énormément de vitesse. Quand on regarde les données GPS, ça n’a rien à voir avec les saisons précédentes."

Reste une inconnue : la faculté des Parisiens à ferrailler, dans un match fermé, contre des Maritimes impressionnants sur chaque impact. "On a bien regardé leurs stats. Il faut être aveugle pour ne pas s’attendre à un gros combat, glisse Joris Segonds. Mais nous serons prêts pour mettre la tête dans les rucks. Le spectacle, on s’en fout. Si on gagne, ça peut nous ouvrir un nouvel horizon." Celui d’un quatrième succès porteur d’espoir.

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