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Montpellier (encore) à l’arrêt

  • La mêlée héraultaise parfois en difficulté depuis le début de saison et notamment va devoir progresser sous l’œil du spécialiste Olivier Azam. Photo Icon Sport
    La mêlée héraultaise parfois en difficulté depuis le début de saison et notamment va devoir progresser sous l’œil du spécialiste Olivier Azam. Photo Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Alors qu’ils comptaient sur la réception de Castres pour se racheter après une piètre performance à Bayonne, les Montpelliérains ont encore été stoppés par la pandémie, qui cette fois frappe plusieurs membres de leur staff ainsi que des joueurs. Les temps sont durs du côté du MHR...

Il y a quelques semaines à peine, le directeur du rugby montpelliérain Philippe Saint-André nous confiait toute sa frustration après avoir appris le report du match opposant son équipe à celle de Lyon. L’ancien sélectionneur du XV de France se montrait toutefois fataliste, et savait déjà qu’il y aurait d’autres annulations de ce genre… Ce qu’il n’imaginait peut-être pas, c’est qu’elles seraient aussi nombreuses, et rapprochées. Après le déplacement à Lyon, c’est la venue du Stade français qu’il fallut annuler. Puis préparer le déplacement à Bayonne dans les conditions que l’on sait (avec deux semaines d’entraînements par groupe de quatre, et l’absence des internationaux), pour le résultat que l’on sait : une défaite sèche 29-20, un manque de réalisme inquiétant malgré une domination de possession et de territoire flagrante, des blessures en cascade (pas moins de cinq à Jean-Dauger, dont celle de Thomas Darmon, sérieusement touché à la cheville) et des prestations individuelles décevantes à l’image de celle de l’Anglais Alex Lozowski à l’ouverture. Et maintenant ce choc contre Castres, lequel avait déjà été reporté. Sauf que cette fois, ce ne sont pas les Castrais qui comptent des joueurs testés positifs à la Covid-19, mais bien le MHR. Selon nos informations - que le staff du MHR n’a ni confirmé ni infirmé - on compterait quatre joueurs touchés par le virus et quatre membres du staff. Et pourtant… les Cistes avaient pris toutes les mesures nécessaires pour gérer ce déplacement à Bayonne en toute sécurité : l’ensemble du groupe avait été testé négatif avant de monter dans un avion privé spécialement réservé par le club, et dans lequel aucun n’a quitté son masque. Et pourtant, l’infection serait partie de là. C’est à n’y rien comprendre, surtout quand on voit dans notre entourage que des conjoints ne se transmettent pas le virus alors même qu’ils vivent ensemble…

Azam à la rescousse

Revoilà donc les Héraultais confinés chez eux, et ce au moins jusqu’à mardi, date à laquelle l’effectif sera à nouveau testé dans son intégralité. Seuls cinq ou six joueurs qui ont déjà attrapé le virus et développé des anticorps sont autorisés à s’entraîner… "Franchement, on en vient à se dire que l’on aurait préféré se trouver dans le cas du Stade français ou de Castres qui ont connu des contaminations massives mais sont aujourd’hui tirés d’affaire", soufflait Philippe Saint-André. Car la pandémie n’est pas le seul tracas des Montpelliérains : malgré tout, la vie sportive continue. Et celle-ci a été marquée en début de semaine par l’arrivée d’Olivier Azam : "Nous n’étions pas spécialement "surstaffés", nous confiait PSA. Olivier va donc intervenir spécialement sur le domaine de la conquête." Histoire de renforcer une mêlée qui, après avoir montré quelques progrès après un début de saison cauchemardesque (cf. la défaite à domicile contre Pau pour le compte de la première journée), s’est encore montrée en difficulté à Bayonne… Et ce alors que l’ombre de l’UBB de Ben Tameifuna, futur adversaire du MHR, plane déjà sur le GGL Stadium…

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