L'analyse des adversaires des Bleues pour le Mondial 2021

Par Midi Olympique
  • Zoe HARRISON (Angleterre), face à la France.
    Zoe HARRISON (Angleterre), face à la France. Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Ce jeudi soir, l’Équipe de France féminine a découvert les équipes qui composeront sa poule pour la Coupe du monde 2021. Zoom sur ces nations : l'Angleterre, l'Afrique du Sud, et les Fidji pas forcément aussi réputées que leurs homologues masculins.

Si au premier abord, on annonçait un tirage difficile à encaisser pour les Bleues c'est surtout pour la présence de l'Angleterre. Fraîchement nommées première nation mondiale, les Red Roses dominent une série de 6 victoires consécutives en deux ans face aux Bleues qu'elles pourraient bien prolonger dès ce week-end. Néanmoins atteindre les quarts de finale devrait être une formalité pour les Françaises puisque l'Afrique du Sud (13e nation mondiale) et les Fidji (22e nation), n'ont pas les références au niveau international des filles d'Annick Hayraud. De plus, les deux premières place de chaque poule sont qualificatives, plus les deux meilleures des trois troisièmes. Le tout sera d'obtenir le meilleur résultat possible afin d'éviter un gros morceau dès les quarts de finale. Pour rappel la France a terminé 6 fois 3e en 8 éditions, sans jamais atteindre la finale. Tour d’horizon pour découvrir ses 3 adversaires.

\ud83d\udd34 Les Poules de la Coupe du Monde de Rugby 2021 ont été tirées au sort ! #RWC2021 pic.twitter.com/EngGDiUA1Q

— Rugby World Cup (@RugbyWorldCupFR) November 19, 2020

L’Angleterre : la régularité au très haut niveau

Deux fois championnes (1994 et 2014), les Anglaises peuvent se vanter d'avoir atteint 7 fois la finale en 8 éditions de la Coupe du monde. Leur plus mauvais résultat reste une troisième place en 1998. Portées par Emiliy Scarratt, meilleure joueuse du monde en 2019 et du Tournoi en 2020, celle qui a déjà joué 3 finales de Coupe du monde, et marqué l'essai de la victoire en 2014, mènera une équipe favorite de cette poule C, voire même de la compétition puisqu'elles restent également sur deux Grand Chelem.

L'Afrique du Sud : l'équipe émergente

Contrairement à leurs homologues masculins, les Springboks women ne sont des joueuses installées dans le « premier tiers ». Elles ont découvert la Coupe du monde en 2006, et n'ont joué que 15 matchs dans cette compétition pour seulement 3 victoires. Leur meilleur résultat est une symbolique 10e place obtenue à deux reprises (2010 et 2014). Pour elles qui ne sont jamais sorties de la phase de poule, la tâche s'annonce une nouvelle fois compliquée puisqu'elles obtiennent le pire tirage possible. Absente de la dernière édition, leur présence en Nouvelle-Zélande est déjà une réussite.

Les Fidji : la découverte

Jamais les Fidji n'avaient disputé une Coupe du monde de rugby à XV féminin. En principe se sont les Samoa qui trustent cette place réservée à l’Océanie. Mais les efforts consentis ont payé. En effet, la Fiji Rugby High Performance Women's Academy qui a ouvert ses portes en juillet, encadre les 30 meilleures fidjiennes dans des conditions similaires à leurs homologues masculins (salaires, soutiens médicaux, accompagnement hors-terrains...). De plus elles peuvent s'appuyer sur une équipe à 7 qui elle, obtient déjà des résultats. À l’arrêt des World Series en février après l'étape de Sydney, elles pointaient à la 7e place du classement général, devant l'Angleterre, l'Irlande ou l'Espagne. Gare au traquenard.

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