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La guerre des roses

  • Les Parisiens sont revanchards après les plusieurs "piques" subies à la fin de l’été quand ils ont été touchés de plein fouet par la pandémie de Covid-19. Photo Icon Sport
    Les Parisiens sont revanchards après les plusieurs "piques" subies à la fin de l’été quand ils ont été touchés de plein fouet par la pandémie de Covid-19. Photo Icon Sport
Publié le Mis à jour
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S’ils ne disent rien aujourd’hui, les Parisiens n’ont pas digéré les propos des Bordelais suite au report de la rencontre. Les retrouvailles s’annoncent piquantes…

"On n’a pas oublié. C’est dans un coin de notre tête. Et dire qu’on n’y pense pas, ce serait mentir." Les propos tenus par Loïc Godener, sitôt la fin du match contre La Rochelle dimanche dernier, sont exempts de toute ambiguïté. Pour le troisième ligne du stade français, ce match contre l’Union Bordeaux-Bègles, il aura forcément une saveur particulière. Et pour cause. Cette rencontre aurait dû se dérouler le 4 septembre dernier. Seulement, en raison d’un grand nombre de joueurs infectés par la Covid-19, le Stade français connaît un mois d’août sans match de préparation, ni entraînement à effectif complet. Des joueurs, notamment en première ligne, développent des symptômes inquiétants. "Le plus épineux, explique alors Thomas Lombard, c’est la santé des joueurs. J’ai besoin d’avoir des garanties par les médecins ou les spécialistes pour savoir quel est le risque de mettre mes joueurs sur le terrain." Le risque, la LNR n’a finalement pas souhaité le prendre et a décidé de reporter la rencontre. Une décision qui a provoqué la colère de Laurent Marti. "On savait que le parapluie était un objet très à la mode en France cette année, ironise même le président de l’UBB. Je savais qu’à partir du moment où on évoquerait l’intégrité physique des joueurs, les parapluies allaient s’ouvrir de partout. C’est une décision qui arrange le Stade français et qui nous dérange." Et ce dernier de poursuivre : "On veut bien reconnaître qu’en termes de rugby, ils n’ont pas pu se préparer comme ils l’ont souhaité. On a fait un peu de résistance parce que la raison médicale invoquée est fausse. Ce ne sont donc pas des raisons médicales, mais des raisons qui sont liées au fait qu’ils n’ont pas pu – en tout cas pour les joueurs en première ligne – avoir la préparation physique et rugbystique idéale."

Des joueurs revanchards

Ces déclarations, les joueurs de Gonzalo Quesada ne les ont pas encaissées. Quant à la sortie de Christophe Urios se déclarant favorable au forfait d’une équipe lors d’un match, si la pandémie de coronavirus touche massivement la formation en question, les Stadistes ont bien failli s’en étrangler. Jamais, ils ne l’ont dit dans la presse, préférant ne pas polémiquer davantage. Mais sur leurs différents groupes Whataspp, les déclarations ont tourné en boucle. Comme pour ne pas oublier. "À l’époque, ça ne nous avait vraiment pas plu, reconnaît le manager Gonzalo Quesada. Nous étions dans une vraie galère et je pense que les Bordelais ne savaient pas réellement ce qui se passait chez nous. Peut-être d’ailleurs qu’à leur place, j’aurais réagi de la même façon. Mais aujourd’hui, c’est de l’histoire ancienne. Notre objectif n’est pas de prendre une revanche, simplement continuer dans notre logique de progression." Un discours d’apaisement qui sera probablement tout autre dans l’intimité du vestiaire…

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