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Les Rochelais ont su se relever

  • Brice Dulin et les Rochelais ont su rester maîtres chez eux
    Brice Dulin et les Rochelais ont su rester maîtres chez eux Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Sèchement battus sur la pelouse du Stade français, les Rochelais s’étaient promis une revanche face au Racing 92. Promesse tenue… sur le plan comptable.

Ils s’étaient promis une revanche après la gifle reçue à Jean-Bouin face au Stade français. Ils s’étaient promis d’être des hommes, d’assumer leurs erreurs, et de relever la tête. C’était en tout cas le discours de la semaine, qui avait été loué par l’entraîneur Grégory Patat dans les colonnes de Sud-Ouest, heureux de voir que les joueurs étaient prêts à prendre leurs responsabilités : « Les joueurs se sont dit les choses. Ceux qui ont fauté ont levé la main à la réunion, en disant que c’était leur faute, pas celle du système. Ils assument. » Avec le retour aussi du Wallaby Will Skelton et du All Black Tawera Kerr-Barlow, les Rochelais voulaient se prouver que la sortie de route parisienne n’était qu’un accident, un aléa dans une longue saison, pour remettre tout le monde sur les rails sans se laisser griser par la première place au classement.

L’entame de match était là pour rassurer les entraîneurs car les Rochelais faisaient preuve d’un allant offensif certain mais les belles intentions initiales étaient vite contrecarrées par un Racing 92, assez solide défensivement pour ne pas offrir d’espaces, mais aussi par le carton jaune reçu par Reda Wardi dès la 6e minute. La rencontre serait finalement un long combat, avec un corps à corps épuisant, des rideaux défensifs bien en place et des jeux au pied assez peu précis pour apporter un peu de clarté aux débats. Ce match fermé laissait craindre le pire pour les hommes de Jono Gibbes qui sont des spécialistes des départs pied au plancher, écœurant souvent leurs adversaires en première période, avant de se montrer moins convaincants lors des seconds actes. Le Racing ne leur laissait pas l’opportunité de prendre le large en première mi-temps. C’était tout le contraire, avec quarante premières minutes sans aucune occasion d’essai à se mettre sous la dent.

Aucune occasion franche

Les Rochelais allaient devoir se faire violence, démontrer une réelle force de caractère pour se sortir du piège du Racing 92, qui livrait une prestation presque parfaite pour un match à l’extérieur, à l’exception d’une faillite de François Trinh-Duc face aux perches (25 % de réussite). Une aubaine pour les Rochelais qui avaient beaucoup de mal à s’approcher de l’en-but adverse. Pour son retour à la compétition Ihaia West réussissait heureusement une pénalité lointaine pour donner l’avantage aux siens, avant que Brice Dulin, un des rares animateurs de la soirée, lui offre une nouvelle tentative plus proche. On pouvait alors penser que les Rochelais allaient pouvoir se libérer en comptant six points d’avance. Il n’en était rien, malgré l’activité débordante de Pierre Bourgarit, capable de ferrailler au sol et d’amener de l’avancée à une équipe bien fébrile sur ses offensives, plombée par des petites erreurs à répétition pour espérer un peu de liant. Un essai aurait été miraculeux. 

À défaut de proposer un grand spectacle, les Rochelais ont tenu leur parole, sortant vainqueurs de ce combat âpre et sans saveur. Un petit match donc qui a permis tout de même de retrouver la victoire, la septième cette saison et la seizième consécutive à domicile. Elle permet aux Maritimes de reprendre le large en tête du classement mais il n’est pas certain pour autant qu’ils soient entièrement satisfaits de cette revanche.

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