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Paris, une équipe est née

  • Paris retrouvé, Paris libéré : face à Bordeaux, les partenaires de Loic Godener ont montré qu’ils sont désormais de sérieux candidats aux phases finales
    Paris retrouvé, Paris libéré : face à Bordeaux, les partenaires de Loic Godener ont montré qu’ils sont désormais de sérieux candidats aux phases finales Icon Sport - Icon Sport
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Troisisème succès consécutif pour le club de la capitale qui intègre le top 6. Un succès que les Parisiens doivent à un état d’esprit exempt de tout reproche...

l y a des succès qui marquent plus que d’autres. Pour le Stade français, celui obtenu samedi face à l’UBB est à ranger soigneusement parmi ceux-là. Car si les Parisiens avaient obtenu de plus confortables victoires lors de leurs deuxdernières sorties face à Toulouse (48-14) et à La Rochelle (35-13), celle-ci s’est construite dans la difficulté. Et à coup sûr, elle sera bien plus utile dans l’avancée du projet de Gonzalo Quesada. La raison ? Les Soldats roses ont ajouté à la maîtrise de leur système de jeu un paramètre qu’ils n’avaient pas encore franchement dévoilé. « Nous avons montré un visage solide, un gros caractère », assure l’ailier Lester Etien, auteur du premier essai stadiste. « Il y a eu un bel état d’esprit. Même quand l’UBB est revenue à 19-16, nous sommes restés sereins. »

Un juste constat qui n’aurait pas pu être établi il y a encore quelque temps. Samedi, les joueurs de Gonzalo Quesada ne sont jamais apparus désarmés. Au contraire. Après l’instant critique évoqué par Etien, les Stadistes n’ont pas cogité. En d’autres temps, ils se seraient mis à trembler, à balbutier leur rugby. Et auraient probablement perdu une rencontre pourtant maîtrisée quasiment de bout en bout. « L’an dernier, ce n’était pas une équipe, confirme Frédéric Charrier, l’adjoint du manager bordelais, Christophe Urios. Les mecs ne jouaient pas ensemble. Aujourd’hui, le Stade français est une vraie équipe. Des mecs qui jouent les uns pour les autres, les uns avec les autres. Ils vont tous dans le même sens. Ils ont renoué avec l’identité de ce club. »

Une équipe à l’image de son ouvreur

Pour mieux illustrer ce propos, la performance de Joris Segonds est à souligner. Elle sonne comme un symbole. Le demi d’ouverture s’est révélé aussi brillant dans l’animation offensive, comme sur cette passe sautée stratosphérique amenant le premier essai de son équipe (10e), que défaillant face aux perches (six sur douze), lui habituellement si précis. Face à autant d’échecs, l’ancien Aurillacois aurait pu sombrer. Cogiter. Se lamenter. Son équipe aussi. Au lieu de cela, les Parisiens ont su garder le fil, ne pas s’affoler. Segonds, en tête de proue. Ou comment expliquer autrement ce joli coup de pied par-dessus la défense adverse, aussi précis qu’efficace, pour l’essai de la délivrance, signé Alex Arrate (76e). De l’audace ? Il en faut probablement un peu. Mais c’est de résilience dont a surtout fait preuve Joris Segonds. À l’image de toute son équipe. À croire le Stade français à un tournant de sa nouvelle histoire.

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