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Lambey, l’heure du renouveau

  • Félix Lambey n’a disputé qu’un peu plus de 120 minutes cette saison, et n’a été titulaire qu’une seule fois. Photo Icon Sport
    Félix Lambey n’a disputé qu’un peu plus de 120 minutes cette saison, et n’a été titulaire qu’une seule fois. Photo Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Entre la coupure de la covid et les blessures, le deuxième ligne international donne l’impression de n’avoir jamais vraiment digéré son éviction avant la Coupe du monde 2019. Lui jure que non, et espère que l’heure d’enchaîner à nouveau les matchs semble enfin arrivée.

C’est l’histoire d’un fil coupé, et qui donne l’impression de n’avoir pas encore été vraiment renoué. Le fil d’une carrière certes atypique, mais ascendante, que Félix Lambey a vu brutalement stoppée par son éviction en pleine préparation de la Coupe du monde, pour laisser la place au réserviste et futur capitaine Charles Ollivon… Depuis ? Oh, Lambey est revenu, bien sûr. Reste qu’après avoir été rapidement éloigné des terrains en décembre dernier en raison d’un enchaînement de commotions, le deuxième ligne international n’a jamais vraiment retrouvé le niveau qui fut le sien. Un constat que le Jurassien, tout en honnêteté, ne dément pas. "C’est sûr que je ne viens pas de connaître la meilleure période de ma carrière. J’ai été arrêté deux mois après mon retour de la préparation de la Coupe du monde et quand je suis revenu, c’est la Covid qui est arrivée après trois ou quatre matchs…" Un virus auquel Lambey, dans cette période de guigne, ne pouvait évidemment pas échapper… "Je l’ai attrapé cet été, pendant la période de préparation. Pendant un jour ou deux, j’ai eu une grosse fièvre, mais rien de trop méchant. Sur le coup, j’étais plutôt content que ça arrive à ce moment, car ça m’ôtait certaines contraintes. Mais je me suis rendu compte qu’au final, le fait d’avoir tronqué ma préparation n’a pas forcément été bénéfique puisque je me suis rapidement blessé aux cotes. Cela a été plus compliqué que prévu de reprendre."

Sept titularisations en un an et demi

Au final ? Entre la saison 2019-2020 et l’actuelle, Félix Lambey n’a accumulé que sept petites titularisations, bien loin de ses standards habituels. De quoi conclure que "l’injustice" de son éviction surprise avant l’envol pour le Japon n’a pas été digérée si bien digérée qu’il pouvait le dire ? Le Lyonnais assure que non, bien conscient que les apparences jouent malgré tout contre lui. "J’avoue qu’on pourrait le croire, de l’extérieur ! Mais honnêtement, je ne pense pas avoir si mal digéré cet épisode de la Coupe du monde, au contraire. J’ai beaucoup relativisé depuis, et j’ai réussi à très vite passer à autre chose, du moins c’est l’impression que j’en ai. Et puis, il faut dire que le contexte n’a pas franchement aidé…"

Le contexte sanitaire, certes. Mais aussi une nouvelle concurrence en interne, symbolisée par l’arrivée d’Izack Rodda ou l’émergence de Killian Geraci, qui fêtera ce week-end sa première sélection. Une "émulation" évidemment à même de boucher la porte, que Lambey n’entend pourtant pas de cette manière, quand bien même son statut de "co-capitaine" brandi par Pierre Mignoni la saison dernière ne se vérifie plus vraiment en ce moment. "Ce n’est pas quelque chose qui me travaille plus que ça, jure Lambey. En termes de leadership, notre groupe fonctionne bien et Pierre est adepte d’un capitanat tournant. En ce moment, ça se passe bien plutôt avec Jean-Marc Doussain donc il n’y a pas de raison qu’il ne le soit pas encore ce week-end. Quant à la concurrence, je l’ai toujours connue et quand on connaît la dureté et la longueur des saisons, on ne la voit jamais d’un mauvais œil. On le constate chaque semaine : quand on est à peu près apte, c’est rare qu’on ne joue pas ! La question se pose surtout quand arrivent les matchs de phase finale, mais c’est évidemment beaucoup trop tôt pour y songer…" L’unique motivation du grand Félix consistant pour l’heure à "reprendre du plaisir sur le terrain, et parvenir à enchaîner de nouveau cinq, six matchs d’affilée. Voilà un an et demi que cela ne m’est plus arrivé, et j’ai vraiment envie de retrouver cette sensation. Là, il me semble que ça y est, je suis en mesure de le faire. Je me sens bien, en forme. C’est la première étape que je dois franchir avant d’en envisager une autre, qui sera de gagner quelque chose avec le Lou." Y a plus qu’à…

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