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Régis Sonnes débute à "la maison"

  • Régis Sonnes, à gauche, et Ugo Mola, à droite, vont se retrouver samedi mais chacun dans un camp opposé. Photo Icon Sport
    Régis Sonnes, à gauche, et Ugo Mola, à droite, vont se retrouver samedi mais chacun dans un camp opposé. Photo Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Promu manager d’Agen le 17 novembre, Régis Sonnes va entamer sa nouvelle aventure à Toulouse, là où il officiait encore la saison dernière avant de décider de partir sans pouvoir faire ses adieux en raison de l’arrêt de la saison.

Tout est allé très vite pour Régis Sonnes. Après avoir décidé de ne pas effectuer son année supplémentaire au Stade toulousain, l’ancien troisième ligne avait pris la direction de Blagnac pour apporter son vécu et son expérience aux cadets du club. C’était avant l’appel du président agenais Jean-François Fonteneau en quête d’un staff technique pour donner un nouveau souffle à une équipe à l’arrêt depuis le début de la saison. Régis Sonnes a pris ses nouvelles fonctions au lendemain de la dernière défaite du SUALG face à Toulon. "Je n’avais pas prévu de me relancer aussi tôt dans le grand bain", concédait le nouveau manager lot-et-garonnais lors de conférence de presse annonçant sa prise de fonction.

Mais son affection pour le club agenais, où il a joué avant d’y connaître sa première expérience sur un banc de touche aux côtés de Christian Lanta et Christophe Deylaud lors de la saison 2005-2006, l’a convaincu de prendre en main une équipe pourtant bien mal partie. Et Régis Sonnes ne croit pas au hasard. Alors, commencer cette nouvelle aventure à Toulouse, là où il officiait encore la saison dernière, apportant notamment son expertise au niveau de la touche, ne l’est pas non plus : "Il n’y a pas de hasard… Si je reviens à Agen, ce n’est peut-être pas le hasard. Ce n’était pas prévu. Je me projetais encore sur des voyages pour poursuivre mon aventure. J’étais bien avec les cadets de Blagnac, je voulais faire une petite pause. Et il y a eu cette opportunité. Je pense que je suis prêt pour assumer ce poste de manager. C’était le moment et c’est Agen. Il n’y a pas de hasard. Et comme il n’y a pas de hasard, c’est à Toulouse que je vais commencer, où je n’ai pas eu l’occasion, malheureusement, de finir la saison dernière. C’est bien, c’est sympa. Et après, on va recevoir Brive (6 décembre, N.D.L.R.) où j’ai aussi joué une saison. Il y aura donc plein d’émotions d’entrée."

Prêt à devenir manager

Il va donc retrouver Ernest-Wallon qu’il avait quitté en catimini en raison du premier confinement qui avait conduit à l’arrêt de la saison. Une aventure toulousaine qui s’est terminée avant qu’elle n’arrive à son terme initialement prévu, laissant derrière lui une année de contrat après avoir savouré un Bouclier de Brennus l’année d’avant. Ce contre-pied pouvait surprendre. Devenir manager d’Agen quelques mois plus tard en est un nouveau pour ce Gascon globe-trotter : "J’ai eu diverses expériences de ce poste-là, que ce soit avec l’équipe nationale d’Espagne ou au Stade toulousain où on était deux en responsabilité au départ. Donc, j’étais déjà sur la voie de pouvoir me positionner dans un poste comme ça. Mais je ne suis pas parti de Toulouse pour ça. Je suis parti parce que je ressentais le besoin de partir, de me régénérer. Mais je pensais qu’un jour, je pourrais éventuellement prendre un poste de manager."

C’est donc à Toulouse qu’il étrennera sa nouvelle fonction, après seulement quinze jours dans sa nouvelle vie.

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