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Agen en (re)conquête

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    Agen en (re)conquête Midi Olympique - Patrick Derewiany
Publié le Mis à jour
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Débordés dès lors que Toulouse mettait du rythme et de la vitesse, les joueurs du SUALG ont en revanche fait plus que rivaliser en mêlée et en touche. De bon augure pour la suite ?

Forcément, même s’ils ont entamé une nouvelle histoire samedi avec la première sortie du staff composé de Régis Sonnes, Jalil Narjissi et Sylvain Mirande, les Agenais savaient que l’opération sauvetage ne passerait pas par Ernest-Wallon. Du moins pas sur le plan comptable. Bien au-delà du résultat final, et même si le score est lourd à l’arrivée, il s’agissait de montrer un visage rassurant. En ce sens, le manager se réjouit : « Le comportement a été exemplaire, c’est un point à valider. J’ai le sentiment que les joueurs ont tout donné, qu’ils sont allés au bout d’eux-mêmes. On sait où on va. » Dans la situation du SUALG, lanterne rouge avec dix défaites en autant de matchs, ce n’est pas anecdotique. Surtout, un secteur fut particulièrement satisfaisant, celui de la conquête. La mêlée lot-et-garonnaise fut même plutôt dominatrice. La patte Narjissi déjà ? « Jalil ne joue pas, ce sont les piliers », sourit Sonnes. Avant de reprendre en soulignant aussi la belle tenue d son alignement : « Contre Lyon, la mêlée avait déjà été performante. La touche l’était aussi  et c’est confirmé. C’est bien de garder cet équilibre. »

Sonnes : « De bonnes fondations »

Voilà pourquoi, du côté des joueurs qui ont connu ce début de saison traumatisant, il était important de retenir les points encourageants. « La large défaite fait bien sûr mal à la tête mais il y a du positif dans ce match, analyse Camille Gerondeau. On a fait jeu égal en mêlée, et même plus que ça. C’est un secteur qu’on rectifié depuis quelques temps. On l’avait d’ailleurs ciblé avec les coachs et cela porte ses fruits. On reste dans la continuité des dernières semaines là-dessus. C’est une jolie nouvelle. » Et un socle sur lequel s’appuyer pour les rendez-vous à venir. « Ce sont de bonnes fondations, confirme Sonnes. Disons qu’en termes de bases, il y a trois cases : l’état d’esprit, la conquête et la défense. Les deux premières sont cochées. » Et Yoan Cotin d résumer : « On rivalise en mêlée et on contr quelques touches, donc on a nos ballons. » Maintenant, il conviendra de mieux les exploiter encore, même si Agen est parvenu à marquer deux essais, ce qui n’était plus arrivé depuis un moment. En réalité, le principal levier de progression est également tout trouvé, à en croire Sonnes : « Dès que le Stade toulousain mettait beaucoup de rythme et de vitesse, on était débordés. Il faut rapidement se mettre dans la haute intensité. » Parce que, dès samedi, le SUALG recevra Brive, treizième qui le devance de huit points. L’espoir, qui point le bout de son nez, passe par cette rencontre décisive. 

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