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Ça "farte" pour Godener

  • Le troisième ligne Loïc Godener prend du galon grâce à ses bonnes performances. Photo Icon Sport
    Le troisième ligne Loïc Godener prend du galon grâce à ses bonnes performances. Photo Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Dans une période où le club de la capitale compte de nombreux absents, Certains joueurs se révèlent plus que d’autres. C’est le cas de Loïc Godener, attendu à ce niveau depuis son arrivée en 2019.

Les trois dernières performances du Stade français, certes à domicile, ça vous pose le niveau actuel d’une équipe. Ne prend pas le bonus offensif qui veut contre La Rochelle, leader du Top 14, meilleure défense du moment. N’inscrit pas plus de quarante points qui le souhaite à un Stade toulousain, toujours champion de France en titre, même très largement diminué. Et n’éteint pas les ambitions bordelaises qui le décide sur un simple coup de tête. C’est le bilan des soldats roses de ces trois dernières semaines Un laps de temps où les Stadistes n’ont pas été épargnés ni par les absences liées à la période internationale, ni par les blessés. Mais où des joueurs moins habitués à jouer les premiers rôles, plus discrets, se font une place au soleil. C’est le cas de Loïc Godener. Le troisième ligne centre, arrivé de Grenoble à l’été 2019, vient probablement d’enchaîner ses deux meilleures prestations avec le club de la capitale. Le garçon apparaît même régulièrement en conférence de presse, décontracté et souriant, n’hésitant pas à chambrer son manager Gonzalo Quesada n’ayant pas voulu venir commenter la victoire sur l’UBB. Et pourtant…

Ça le fait marrer, Loïc Godener. "Tout le monde m’appelle encore le Grenoblois, alors que je n’ai passé que deux ans là-bas", dit-il. Les effets d’une révélation née dans l’Isère pour un joueur au profil de chasse-neige. Godener est de ceux qui ouvrent les voies, nettoient les pistes pour emprunter le chemin de la métaphore régionale. Mais il est un pur titi parisien qui se révèle aux yeux de son fief sur la tard. Enfant, il découvre le rugby à Clamart, à quelques encablures de Jean-Bouin. Chez les jeunes, il passe par le Puc, le Stade français une première fois et le Racing 92. Un Grand Chelem des trois clubs parisiens à rendre furax les vieux puristes.

Au Stade français, Loïc Godener est arrivé un peu dans la précipitation. "Je n’ai pas débarqué pas au meilleur moment, confirme-t-il. J’ai signé rapidement suite à la relégation de Grenoble. Et je me suis rapidement blessé." D’abord, une désinsertion de l’ischio. Ensuite, une blessure à un genou contre l’UBB. "Je n’ai jamais rien lâché, jure-t-il avec le sourire de celui qui commence à goûter aux fruits de son travail. J’ai toujours beaucoup bossé pour diversifier ma palette de jeu. Je saute même en touche depuis quelque temps. Bon, pour l’instant, ça n’arrive qu’à l’entraînement." Derrière cette réussite se cache peut-être la confiance accordée par Laurent Sempéré, l’entraîneur des avants. "Il a toujours été derrière moi, reconnaît Godener. Il est même dur parfois avec moi, mais je sais que c’est pour mon bien. Il me traque sur le moindre détail et ça me permet d’avancer, de progresser." Jusqu’à en faire de lui un incontournable actuellement. Son profil de porteur de balle capable de faire avancer son équipe est capital dans le système de jeu prôné par Gonzalo Queasa. "Je ne suis pas celui qui a le plus de mains, sourit-il, mais le plan de jeu actuel de l’équipe me pousse à trouver des leviers de progression."

Dimanche face à Lyon, son profil aura aussi l’avantage de sécuriser en partie la bataille du jeu au sol, si crucial face à une équipe tel le Lou. "Là-bas, l’an dernier, on a pris une volée sur un score de basket (43-9). On n’a pas oublié."

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