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Rageant pour Paris mais encourageant

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    Rageant pour Paris mais encourageant Icon Sport
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Devant au tableau d’affichage pendant une large partie de la rencontre, les Parisiens ont finalement craqué in extremis. Mais avec un effectif réduit, ils continuent de surprendre positivement.

On fait dire ce que l’on veut aux chiffres, évidemment. Mais avant ce déplacement à Lyon, toutes les statistiques des confrontations passées avaient largement de quoi inquiéter les supporters du Stade français. Rendez-vous compte : leurs favoris restaient sur six revers consécutifs face aux Rhodaniens ; ils avaient encaissé un 128 à 18 à Gerland lors de leurs trois derniers matchs sur place ; et ils n’y avaient plus marqué d’essai depuis 272 minutes. « ça fait deux ou trois ans que l’on prend des valises là-bas », reconnaissait, sans peine, le deuxième ligne Mathieu De Giovanni dans la semaine.

Mais à chaque saison sa vérité. Et ce Stade français nouvelle version possède du cran et du talent. Les Soldats roses restaient sur trois succès consécutifs à domicile contre Toulouse, La Rochelle et Bodeaux-Bègles et étaient venus se tester en terrain hostile. D’entrée, ils ont paru à la hauteur de ce défi en produisant un rugby enlevé et alerte. Seule une mêlée en souffrance, pénalisée à trois reprises sur le premier acte, est venue contrecarrer leur domination, les empêchant de prendre le large au tableau d’affichage. Dans le sillage de Joris Segonds et Kylan Hamdaoui particulièrement inspirés, les troupes de Gonzalo Quesada rejoignaient les vestiaires avec un avantage de quatre longueurs.

Des absents en nombre

Mais la révolte lyonnaise grondait. Et, dès la reprise, le Lou amoçait la contre-attaque. Les visiteurs ont alors vu leur résilience et leur cohésion mises à rude épreuve pendant de longues minutes. Résultat ? Ils ont su opposer une résistance farouche avec deux grattages salvateurs de Tolu Latu (45e) et Lester Etien (49e) sur des temps très forts adverses. Tout en continuant de se montrer dangereux, comme sur cette nouvelle incursion de Kylan Hamdaoui (54e) ou sur des percussions de l’hyperactif Lester Etien. à l’heure de jeu, l’exploit paraissait encore à portée de main de Paul Alo-Emile et de ses partenaires. En dépit d’une débauche d’énergie remarquable dans les rucks, du sang-froid de Joris Segonds face aux perches et de leur force de frappe offensive, les Parisiens ont finalement craqué sur un essai de Demba Bamba, à cinq minutes du coup de sifflet final. Le bonus défensif, bien maigre consolation au regard de la qualité de la prestation, laissera un goût amer. « Je pense que nous avons livré un gros match. On va sûrement nourrir des regrets car il y avait l’occasion de gagner », résumait, avec lucidité, Gaël Fickou au micro de Canal +.

Si un succès à Gerland aurait marqué un déclic retentissant, le Stade français a tout de même, au travers de cette sortie, confirmé sa montée en puissance. Et l’étendue de son potentiel. Car rappelons-le, les Parisiens étaient privés pour l’occasion de leur troisième ligne Kremer-Macalou-Matera et de Danty, Nayacalevu ou encore Delbouis au niveau des lignes arrière. « Il me tarde que cette période de doublons se termine, je l’avoue, soufflait Gonzalo Quesada avant le match. Pour la compo d’équipe, on a ce qu’il faut mais c’est super juste. » Quand ses internationaux reviendront, le Stade français risque d’en surprendre encore plus d’un.

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