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Grenoble, une spirale à inverser

  • L’ancien Montpelliérain Timoci Nagusa devrait effectuer ses débuts vendredi. Photo DR
    L’ancien Montpelliérain Timoci Nagusa devrait effectuer ses débuts vendredi. Photo DR
Publié le Mis à jour
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Toujours en quête d’une première victoire à l’extérieur, les Isérois se voient contraints d’aborder une nouvelle réception sous haute pression, face à des Provençaux qui n’auront rien à perdre.

Rentrés de Carcassonne avec un point de bonus défensif qui n’a évidemment satisfait personne, le FCG s’est de nouveau mis la tête sur le billot. Parce que depuis le match nul contre Montauban, les Alpins comptent déjà deux points de débours au classement britanniques et qu’à ce titre, une nouvelle défaite à domicile ne serait ni plus ni moins qu’une catastrophe, dans l’objectif de décrocher une place qualificative. Un quitte ou double permanent que le deuxième ligne Pierre Gayraud n’en peut plus de déplorer. "Depuis le début de la saison, on souhaite réaliser un résultat à l’extérieur pour basculer enfin du bon côté, mais on n’y parvient pas… C’est de notre faute, à nous de continuer à travailler pour y arriver. La contrepartie, elle est que tant que nous n’y arriverons pas, nous aurons une grosse pression sur chacune de nos réceptions." Jusqu’à provoquer un cercle vicieux dont tout l’enjeu consiste désormais à savoir comment le FCG va pouvoir se sortir… "Le début de saison ne nous a pas aidés, rappelle Gayraud. On n’a pas réussi à prendre la confiance que nous avions la saison passée et du coup, l’équipe en manque clairement. On n’ose pas tenter la petite passe supplémentaire qui pourrait permettre de débloquer des situations, on se frustre nous-mêmes de ne pas tenter certaines choses."

De quoi déduire que c’est paradoxalement dans cette volonté de tenter, malgré une confiance défaillante, que le FCG a parfois tendance à se perdre les chèvres par le biais de paris un peu trop osés, à l’image de certains choix de pénaltouches pas toujours judicieux ? "Sur le terrain, on ne pense pas nécessairement à ça, ou alors c’est plus du domaine de l’inconscient, jure Gayraud. Si on le fait, c’est tout simplement parce qu’on s’en sent capables, et ce serait bête de ne pas le tenter si on ne se sentait pas capable de le faire. Seulement, au moment de réussir ces actions décisives, notre manque de confiance nous rattrape parfois. Après, ça ne sert à rien de s’appesantir sur ces situations ou de vivre dans les regrets. Le problème vient de là : si on n’a pas réussi, peut-être qu’on ne va pas oser faire la prochaine fois. C’est cette spirale qu’il faut réussir à briser."

Gayraud : "il suffira peut-être d’un seul geste pour qu’il y ait ce déclic"

Un objectif qui passera en premier lieu par renouer avec une conquête digne de ce nom, celle du FCG demeurant notoirement inconstante à l’image de la dizaine de ballons perdus à Carcassonne la semaine dernière… "Lundi matin, lors de notre débriefing, on ne s’est pas menti, admet Gayraud. Il est clair que si nous avions réalisé un match plus correct en conquête, on aurait pu aller chercher quelque chose… Les Carcassonnais nous ont très bien contrés mais pour certaines erreurs, on ne peut s’en prendre qu’à nous-mêmes. Je crois juste qu’il faut que l’équipe parvienne à se libérer, à retrouver du plaisir en jouant. Pour l’instant, on se restreint nous-mêmes et cette spirale-là, il faudra bien réussir à la briser si on veut parvenir à quelque chose cette saison. Tout ce que je sais c’est qu’il suffit de peu de choses, peut-être d’un seul geste, pour qu’il y ait ce déclic."

D’un geste… ou d’un joueur ? Allez savoir, après tout, même si les sauveurs n’existent jamais vraiment en rugby… À ce titre, on scrutera forcément avec attention les premiers pas de l’ancien serial marqueur de Montpellier Timoci Nagusa. Une arrivée, même tardive, qui a forcément fait un bien fou aux joueurs isérois, tout heureux également d’enregistrer le retour du deuxième ligne Leva Fifita, ainsi que les premiers pas du joker médical Jean-Charles Orioli lors des entraînements collectifs. Car ce sont bien les joueurs qui font le jeu, et ceux-ci semblent évidemment de la trempe à faire basculer une saison…

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