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Tolofua, l’homme qui tombe à pic

  • Selevasio TOLOFUA during the French Rugby Team training session at Centre national de rugby on March 4, 2020 in Marcoussis, France. (Photo by Aude Alcover/Icon Sport) - Selevasio TOLOFUA - Marcoussis (France)
    Selevasio TOLOFUA during the French Rugby Team training session at Centre national de rugby on March 4, 2020 in Marcoussis, France. (Photo by Aude Alcover/Icon Sport) - Selevasio TOLOFUA - Marcoussis (France) Icon Sport - Icon Sport
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Appelé à chacun des stages des Bleus ou presque sous l’ère Galthié, le Toulousain, Selevasio Tolofua, vivra sa première sélection samedi, s’imposant comme le porteur de balle qui manquait à la troisième ligne française.

Une première cape, il paraît que ça se mérite et se savoure. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Selevasio Tolofua devrait donc en profiter dimanche, surtout lorsque le théâtre de son baptême international se nomme Twickenham. En réalité, les débuts du troisième ligne centre toulousain sous le maillot du XV de France étaient attendus depuis un petit moment déjà. Lui qui fut du premier stage de l’ère Fabien Galthié, et de chaque liste élargie ou presque depuis. Durant le Tournoi des 6 Nations, le sélectionneur lui avait préféré, outre les trois inamovibles que sont Cros, Ollivon et Alldritt, Cretin ou Woki sur le banc des remplaçants. Mais, en dans ces colonnes début mai, le double champion du monde all black Jerome Kaino, qui désignait Tolofua comme son successeur à Ernest-Wallon, disait de lui : "Il deviendra un grand joueur. J’ai été très heureux qu’il soit appelé avec l’équipe de France pour les 6 Nations et, même s’il n’a pas joué, il a beaucoup appris. Je sais que son heure va bientôt arriver au niveau international." Elle était programmée cet automne, surtout avec la limitation à trois feuilles de match par joueur. Touché à un tibia à Marcoussis, il fut toutefois à l’arrêt une dizaine de jours fin octobre, ce qui l’a freiné. Mais, en marge d’un rendez-vous de Top 14 contre Castres le 7 novembre, Tolofua lâchait : "Il est certain que, quand on est dans le groupe et qu’on enchaîne les stages, on a envie d’aller chercher quelque chose derrière. J’espère faire ma première feuille avec le XV de France dans les prochaines semaines." Le problème, c’est qu’une nouvelle blessure, à la cheville, l’a empêché de postuler pour l’écosse et que le staff des Bleus n’avait pas pris le risque de l’appeler pour préparer la réception de l’Italie.

Le profil qui manquait

Sauf que Tolofua, aligné en club contre Agen samedi dernier, fut encore colossal. Dans la lignée de ses performances XXL depuis le début de saison. Logiquement, il a donc regagné Marcoussis lundi. Et son retour en forme apparaît comme une aubaine pour l’encadrement, dont William Servat qui le connaît par cœur pour l’avoir lancé et couvé à Toulouse. En effet, il manquait certainement à cette équipe de France un gros porteur de ballon au moment d’aller défier le XV de la Rose et son pack terrifiant. Si Tolofua n’a pas encore de vécu sur ce genre de scène, il a prouvé, à plusieurs reprises depuis deux ans, qu’il était capable de rivaliser physiquement face aux meilleures équipes européennes en Champions Cup. Par sa dimension athlétique et sa faculté à avancer dans les défenses adverses autant qu’à rester debout, sa présence dans le XV de départ devrait densifier et équilibrer la troisième ligne. Une assurance pour Galthié face à l’effrayant Billy Vunipola ?

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