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Nevers sur le bon tempo

Par Rugbyrama
  • Joris Cazenave (Nevers).
    Joris Cazenave (Nevers). Icon Sport
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Le club Bourguignon chasse peu à peu les doutes qui ont accompagné son début de saison. Avec, cette fois-ci, une victoire bien construite devant Biarritz.

Un succès net et une fin de match sans (trop) trembler. Les Neversois en rêvaient. Face à l’habituelle imperméable défense de Biarritz, l’USON a fait sauter le verrou adverse.


Les Bourguignons veulent définitivement écarter le spectre des défaites concédées à domicile devant l’Usap et Vannes. Devant le BO, les Neversois ne sont pas tombés dans le piège adverse, celui de rester englués dans une guerre du jeu au sol. Car Biarritz commence par enquiquiner Nevers avec sa capacité de contestation dans les rucks. Force d’adaptation, les Bourguignons répliquent rapidement. Avec la volonté d’éviter que l’adversaire ne ralentisse les ballons, celle d’accélérer et de faire vivre l’ovale, les locaux mettent en difficulté la défense basque. En jouant au cœur de celle-ci avec des passes dans le bon tempo comme sur le premier essai signé Camou, en la défiant frontalement comme sur l’essai de pénalité suite à un groupé pénétrant puis celui de Roelofse. Mais aussi en réussissant à s’adapter stratégiquement. À l’image des jeux au pied dans le dos des ailiers pour éviter de se faire croquer par une défense très haute et agressive côté biarrot. Et enfin en volant de précieux ballons en touche. Nevers réussit à allier cœur et intelligence pour s’échapper au tableau d’affichage.
 

La volonté de jouer


« C’est peut-être le plus beau match que nous avons fait depuis le début de la saison, apprécie le manager neversois Xavier Péméja. Enfin ! Nous avons bien construit ce succès, en étant dominants. Je suis content pour ce groupe qui travaille de mieux en mieux ensemble. » Cette victoire est aussi construite par la philosophie de jeu à la main plutôt que d’occupation systématique au pied. À l’heure de jeu, les Neversois n’ont cette fois-ci pas tremblé. Et ils auraient même pu accrocher un bonus offensif avec un peu de réussite. « On a souffert dans tous les domaines, concède l’entraîneur basque Nicolas Nadau. Il n’y a pas photo. Nous n’avons pas joué en équipe, nous n’avons pas été solidaires. Il y a eu quelques sursauts après avoir marqué. Mais ce que nous avons proposé n’a été qu’illusion par rapport à ce qu’eux ont construit.  »
 

Remettre Nevers en haut du Tableau


Après ce succès, les joueurs de la Nièvre devront confirmer ce regain de forme. « Il y a eu le combat et le jeu, lance Xavier Pemeja. C’est le match référence depuis le début de la saison. Ce groupe peut encore progresser. Il y a vraiment de la marge, il faut poursuivre dans cette dynamique.  » Le capitaine Hugo Fabrègue fait écho au manager. « Il faut continuer, martèle le 3e ligne. Nous ne sommes pas à notre place au classement ! Nous allions droit dans le mur et à un moment, il y a eu une prise de conscience collective sur le fait de savoir où nous voulions mettre Nevers ». Les Bourguignons espèrent bien remonter cet USON vers les hauteurs du championnat. Et cela en imposant leur jeu. Ambitieux !

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