Ramos : « On sait aussi gagner des matchs sans faire trois passes »

Par Pablo Ordas.
  • Thomas Ramos (Toulouse).
    Thomas Ramos (Toulouse). Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Auteur d'un 4/4 au pied malgré des conditions difficiles, il estime que son équipe a bien négocié ce voyage périlleux, qui leur a permis de préparer au mieux le déplacement à l'Ulster, vendredi prochain.

Peut-on dire que vous avez évité le piège bayonnais ?

C’était totalement un match piège, oui. Au vu des conditions, nous avions fait le choix de démarrer contre le vent. Nous nous étions dit que si nous faisions une grosse première mi-temps face au vent, la deuxième serait plus simple, ou du moins plus facile à gérer. Honnêtement, je pense que notre premier acte est très, très bon. Il nous a permis d’être très peu inquiétés en deuxième mi-temps et d’être un peu plus sereins même si nous encaissons cet essai à la fin.

Y a-t-il de la frustration de ne pas être allé chercher un bonus offensif, alors que vous avez eu les occasions pour ?

Honnêtement, au vu des équipes qui sont venues perdre ici et du jeu qu’ils mettent en place, je pense que les quatre points sont déjà très bien pour nous. C’est déjà notre quatrième victoire à l’extérieur. Celle à Pau rattrapait un peu la défaite concédée à la maison contre Lyon. Celle-là permet de la rattraper totalement.

La météo fut dantesque. Vous aurez peut-être les mêmes conditions, vendredi prochain, à Belfast…

Je pense qu’il n’y a pas mieux comme préparation. Si la semaine prochaine il doit faire le même temps contre l’Ulster, au moins, on sait à quoi s’en tenir. Nous sommes arrivés ici, il ne pleuvait pas. Nous avons commencé le match, il s’est mis à pleuvoir et ça ne s’est pas arrêté pendant toute la rencontre, d’autant plus que le vent était très fort. Ça fait du bien de gagner des matchs comme ça. Ça permet de montrer qu’on est une équipe qui sait jouer au rugby, mais qui sait aussi gagner des matchs sous la pluie, sans faire trois passes. C’est plutôt bien pour le groupe.

Le retour de certains internationaux vous a fait du bien…

Oui. Après, c’est vrai que nous avons, aussi, pas mal de blessés. Certains ont eu un peu de repos, parce qu’ils en avaient besoin et il était mérité. Nous allons retrouver au fur et à mesure des semaines, jusqu’à la fin de l’année, nos blessés qui vont rentrer dans le groupe. Ça poussera tout le monde vers le haut pour enchaîner les performances et bien rentrer, surtout, la semaine prochaine sur la compétition européenne qui nous est chère à nos yeux.

Au sujet de la Coupe d’Europe dont vous avez terminé la dernière saison il y a deux mois, n’est-ce pas bizarre de déjà basculer sur une nouvelle édition ?

Je pense qu’on a les boules de la fin de la dernière Coupe d’Europe. Après, nous avons perdu contre les champions, donc on ne peut pas dire grand-chose, mais en tout cas nous sommes motivés. Nous avons deux grosses équipes face à nous. Avec cette nouvelle formule cette année, qui est un peu compliquée, nous savons que nous devrons faire, au moins, un résultat à l’extérieur, tout en l’emportant deux fois à domicile pour espérer quelque chose dans cette compétition.

La frustration du dernier exercice va-t-elle vous servir, ou c’est désormais derrière vous ?

Ce sont des matchs différents, car ce sont des rencontres de poule. Il y a deux mois, il s’agissait de phases finales. Nous aurions tous aimé être en finale de Coupe d’Europe. Nous avons perdu et nous avons rebasculé sur le championnat de suite la semaine d’après, en allant gagner à Brive, une chose qui n’était pas facile. Ça montre aussi l’état d’esprit du groupe qui veut toujours aller vers l’avant. Aujourd’hui, sans trop oublier ce qui a pu se passer contre Exeter, notamment chez eux, on se projette plus en regardant le futur que ce qu’il y a derrière nous.

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