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Toulon au presque parfait face à Sale

Par Pierrick ILIC-RUFFINATTI
  • Louis Carbonel (Toulon).
    Louis Carbonel (Toulon). Icon Sport
Publié le Mis à jour
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En s’imposant face à Sale (26-14), le RCT a idéalement renoué avec la Champions Cup. Et s’ils ont parfaitement maîtrisé 65 minutes de la rencontre, les Varois ont en revanche baissé d’intensité lors du dernier quart d’heure. Un mal récurrent, qui ne permet pas au RCT de tuer véritablement les matchs.

On ne saurait dire si c’est lié au retour des internationaux, à une prise de conscience collective ou à un déclic particulier, mais depuis deux rencontres les Toulonnais pratiquent un rugby d’ultra-domination. Vous dîtes ? Comme face au Stade français, les joueurs de Patrice Collazo sont parvenus à concasser les avants de Sale, à les dominer en mêlée fermée tout en n’oubliant pas de mettre de la vitesse et de les déplacer sans cesse une fois que le ballon passait entre les mains de la charnière. Si on ajoute une performance XXL de Louis Carbonel à l’ouverture et une défense impénétrable pendant plus d’une heure, et voilà que les Sharks se sont retrouvés sans solution face à un adversaire tout simplement plus fort, ce que reconnaissait sans détour Paul Deacon au terme de la rencontre : «Je n’ai aucun regret, ce soir nous étions juste un peu moins bons que Toulon.»
 

Permis de tuer (les matchs)

Un patère de louanges et une prestation référence de 65 minutes qui ne saurait pourtant faire oublier un dernier quart d’heure bien plus poussif, durant lequel les Toulonnais sont apparus dépassés par des Anglais révoltés. Et d’un 26-0 minutieusement construit pendant plus d’une heure, deux essais britanniques (66e et 70e) permettaient à Sale de recoller à douze longueurs (26-14) et faisaient peser un danger sur une fin de match qui s’annonçait pourtant tranquille pour le RCT. Pire, et remettant la main sur le ballon, les Sharks faisaient une croix définitive sur les désirs de bonus des joueurs toulonnais. Un problème d’inconstance identifié par Baptiste Serin avant la rencontre : «Le problème ne vient pas de l’efficacité mais de l’indiscipline. On met l’adversaire sous pression, on pousse, on marque mais de petites fautes nous ramènent constamment dans nos 22 mètres, ce qui laisse nos adversaires en vie. C’est le gros point noir depuis quelques rencontres…»

Capables de marteler leur adversaire mais pas suffisamment pour que ce dernier finisse par baisser les armes ? Il n’empêche que s’ils ont dû rester sur le qui-vive jusqu’au terme de la rencontre, les Varois ont réussi leur entrée dans la compétition. Désormais c’est du côté de Llanelli que les joueurs de Patrice Collazo continueront leur route européenne, avec cette envie de réussir, enfin, à tuer définitivement un match qu’ils ont maîtrisé sans partage pendant plus d’une heure.

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