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Toulouse : l’autre « match winner » s’appelle Madaule

  • Louis Benoit MADAULE (Toulouse), une nouvelle fois décisif lors de son entrée en jeu face à l'Ulster. Louis Benoit MADAULE (Toulouse), une nouvelle fois décisif lors de son entrée en jeu face à l'Ulster.
    Louis Benoit MADAULE (Toulouse), une nouvelle fois décisif lors de son entrée en jeu face à l'Ulster. Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Comme à Pau il y a un mois, le troisième ligne toulousain - entré en jeu en fin de match - fut absolument décisif en contrant une pénaltouche et en grattant un ballon chaud. 

Le staff toulousain avait placé six avants sur le banc vendredi, dont la grande majorité était très jeunes et inexpérimentés. Parmi eux, Louis-Benoît Madaule (32 ans) faisait office de doyen avec ses… quatorze apparitions en Champions Cup avant le coup d’envoi. Ses acolytes n’en comptaient, à eux cinq, que sept…

Avec les absences qui touchaient les rangs stadistes, c’était l’un des gros points d’interrogation : seraient-ils au niveau ? Force est de constater qu’ils l’ont été. Leur apport fut indéniable, comme le souligne Ugo Mola : « On stigmatise souvent le banc s’il n’est pas à la hauteur des joueurs qui débutent. Les entrants, ou les fameux finisseurs, ont été plus que satisfaisants. C’est positif d’être en mesure de les lancer dans le grand bain et qu’ils répondent présent. Ils nous ont portés sur la fin. » Même son de cloche chez Maxime Médard : « Il faut les féliciter car ils ont mis les ingrédients qu’il fallait et ont apporté un plus. Bravo à eux. » Et l’arrière de poursuivre : « Et il y a « Lucho » qui va gratter ce ballon à 5 mètres de la ligne… » Lui, c’est Madaule. Au moment de ressortir les hommes du match, beaucoup feront référence aux éclairs de Cheslin Kolbe et Antoine Dupont. C’est logique.

Mais il serait injuste de ne pas citer le troisième ligne, si précieux dans l’effectif rouge et noir depuis le début de saison et dont la maîtrise des dernières minutes à Belfast fut un modèle du genre. Entré peu avant l’heure de jeu, il fut donc celui qui est intervenu au sol à la 75e, alors que son équipe, réduite à quatorze et qui ne comptait que quatre points d’avance, était en grand danger. Trois minutes plus tôt, c’est aussi lui qui avait contré une pénaltouche adverse.
 

« Il est d’une intelligence rare »

Une situation qui a, en tous points, rappelé celle déjà vécue à Pau récemment quand Madaule avait également volé le dernier ballon chaud dans l’alignement pour offrir la victoire aux siens. Comme au Hameau, les Toulousains - qui ont encaissé deux essais sur des ballons portés - avaient choisi de ne pas sauter sur les précédents lancers adverses. Là, Madaule - patron de la touche après la sortie de Rory Arnold - a pris la décision de surprendre ses adversaires.

D’où ces mots de Mola pour lui après le coup de sifflet final : « Il est décisif, notamment sur ce contre hyper important. Vous savez, « Lucho » a entamé un début de reconversion en coachant nos jeunes espoirs assez régulièrement avec Virgile Lacombe et AB Zondagh. Parce qu’il possède cette science de savoir quand il faut faire l’effort et quand il faut monter un bloc. Il reste un joueur d’une intelligence rare et, aujourd’hui, il est capital dans les moments clés. C’est à l’image de sa carrière : ce garçon n’avait pas les plus gros moyens du monde mais il a optimisé ce qu’il était. C’est un partenaire que chacun rêve d’avoir dans une équipe. » Ce n’est pas le moindre des hommages pour celui symbolise à merveille la profondeur de ce groupe. 

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