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Le RC Vannes veut finir en beauté

Par Didier LE PALLEC
  • Malgré une belle deuxième place, les Vannetais de Jean-Noël Spitzer ne prennent rien pour acquis et surtout pas le match à venir face aux Angoumoisins qui, après une entame délicate, relèvent la tête. Photo Bruno Perrel
    Malgré une belle deuxième place, les Vannetais de Jean-Noël Spitzer ne prennent rien pour acquis et surtout pas le match à venir face aux Angoumoisins qui, après une entame délicate, relèvent la tête. Photo Bruno Perrel
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Malgré son nul à Carcassonne, le RC Vannes est toujours bien présent à une enviable deuxième place au classement. Et le RCV veut clore en beauté l’année 2020.

Avec ses 44 points au compteur, le RC Vannes se pince parfois pour être certain qu’il ne rêve pas. "C’est vrai que nous ne nous attendions pas à être avec un tel total de points à Noël et plus encore d’être présent au deux, trois premières places", observe un Jean-Noël Spitzer jamais rassasié.

Et au bénéfice d’un succès bonifié ou non ce soir contre Soyaux-Angoulême, le RC Vannes flirterait même avec la barre des 50 points ! Dément pour un club qui, il n’y a pas si loin dans le temps, arrivait sur la pointe des pieds dans ce monde inconnu du professionnalisme et où l’entraîneur avançait sur la pointe des pieds, tête pleine d’humilité pour entrer, avec son équipe, dans ce concert du Pro D2. "Sur les quinze rencontres à domicile, avait-il déclaré en août 2016 lors du premier point presse de l’histoire professionnelle du club, nous devons en gagner onze pour assurer notre bail suivant." Que de chemin parcouru ! À tel point qu’à peine à mi-championnat cette saison, le RC Vannes a déjà en poche son maintien… qui reste envers et contre tout, le premier objectif de la saison en cours.

"Nous sommes confiants… pas sûrs de nous"

L’homme de barre du navire vannetais se garde de tout optimisme béat et préfère même se la jouer avec prudence. Avant le déplacement à Carcassonne, il avait dit sa méfiance de ces deux derniers matchs de l’année. On sait ce qu’il est advenu dans l’Aude avec un vieux 6-6 de derrière les fagots, au terme d’un match terne, boueux, sans envergure, même si "ce genre de match entretien notre capital confiance étant donné qu’on ne perd pas", disait ce dernier à Midol au soir de la rencontre. Il n’a pas bougé d’un iota dans son analyse à l’idée de recevoir Soyaux-Angoulême, équipe qui, après une entame catastrophe de son championnat, relève la tête. En témoignent ses deux premières et dernières victoires à Chanzy face à Aurillac et Valence-Romans. "Soyaux-Angoulême est une équipe dont on se méfie. Cette équipe met de la vitesse dans son jeu et s’affiche plutôt bonne dans les turnover. Les équipes qui viennent à la Rabine arrivent armées sur une pelouse de qualité propice aux performances. On l’a vu contre Montauban. Mais nous sommes seulement confiants… mais pas sûrs de nous. On sait qu’il faudra livrer un match pour conserver notre statut. Et c’est important de partir en vacances en ayant le sentiment d’avoir fait le job. Les garçons ont beaucoup donné pour être en haut de tableau. Ils le méritent, mais il faut y rester", note encore le taulier vannetais. Et le souvenir d’un match amical en août dernier qui avait mis en exergue à la fois la capacité de performance du collectif vannetais et les profondes cicatrices collectives au sein du groupe charentais ne devra pas être pris par les Bretons pour argent comptant. Le Soyaux d’hier n’est pas celui d’aujourd’hui… Le boss saura le leur rappeler.

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