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Un parfum de Top 14 à Aimé-Giral

Par Julien Plazanet
  • Jérémy Gondrand (au centre) et Thibault Lassalle (à gauche) savent que le défi qui les attend sera de très haute facture. Photo Icon Sport
    Jérémy Gondrand (au centre) et Thibault Lassalle (à gauche) savent que le défi qui les attend sera de très haute facture. Photo Icon Sport
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Le défi qui attend les Oyomen en Catalogne sera un vrai révélateur pour un groupe qui se dit en mesure de rivaliser face à l'adversité qu'il juge la plus relevée.

A quelques minutes du coup d’envoi, il sera plus que jamais plaisant de s’attarder sur la feuille de match et de voir tous ces noms qui ont connu l’élite avec leur club du moment où sous d’autres couleurs. Et un brin de nostalgie soufflera certainement. Thibault Lassalle était justement sur la pelouse lors de l’unique confrontation entre les deux équipes en Top 14 à Aimé-Giral, le 12 avril 2014 (succès de l’Usap, 22-12) et le deuxième ligne pourra aussi se rappeler de duels costauds face à Piula Fa’asalele quand le premier évoluait à Castres et l’autre à Toulouse. "Nous avons eu l’habitude de croiser le fer, dit-il. Ils ont des joueurs solides, puissants et expérimentés avec Lam, Eru, Pelepele Lemalu et puis Chouly, dans le secteur de la touche. C’est un très bon test pour voir où nous en sommes dans notre conquête." Ce même jour de 2014, Joe El Abd était également sur la pelouse, sous les couleurs oyonnaxiennes et l’ancien troisième ligne, devenu entraîneur, promet "de l’intensité car c’est un adversaire très costaud sur la ligne d’avantage. Ils sont assez complets mais ça ne veut pas dire que l’on ne veut pas aller là-bas pour s’expliquer avec eux. Ça va être un match costaud et serré."

Voilà qui promet et fait déjà saliver ! Car avant les fêtes, on espère avoir le droit à notre petit cadeau puisque cette affiche constitue sans nul doute l’un des sommets de ce premier tiers de la saison. "Nous sommes deux équipes aux grandes ambitions, qui ne se cachent pas", insiste Joe El Abd motivé par "cet énorme challenge, ce défi face au favori du championnat". Pour le remporter, comme Oyonnax a su le faire lors du dernier face-à-face à Charles-Mathon en novembre 2019, grâce à une pénalité dans les derniers instants de Jérémy Gondrand (victoire 21-19), "Il faudra être à 110 % et peut-être qu’eux devront être à 95 %,, sourit le demi de mêlée. Je pense que c’est le meilleur effectif de Pro D2, le plus large et le plus complet" poursuit-il, constatant par ailleurs une certaine émulation à l’entraînement.

Se montrer réaliste

Pour parvenir à ses fins et tenter de réaliser un très gros coup, Oyonnax devra surtout gagner en réalisme. Car si l’équipe peut compter sur le pied précieux et fiable de Yohan Le Bourhis qui a encore été décisif face à Nevers, la mêlée est à l’origine du seul essai - de pénalité - inscrit. Pourtant, ce n’est pas faute d’avoir obtenu des occasions franches. Joe El Abd préfère remarquer que son groupe "a plusieurs façons de marquer même si l’on a besoin d’améliorer la précision et le réalisme", et le technicien ne tiendra pas forcément compte de la contre-performance de l’USAP face à Béziers à domicile le mois dernier. Le contexte était différent à cause de la covid-19 qui avait impacté le groupe usapiste, et préfère insister sur "l’état d’esprit qui est excellent. Nous l’avons prouvé contre Nevers. Le groupe a beaucoup d’énergie et a regagné de la confiance après les deux derniers matchs". Alors que ses ressources mentales et surtout physiques seront sollicitées avec cet enchaînement Perpignan puis Biarritz, mardi, qui fait grincer quelques dents (lire ci-dessous).

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