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Le pied pour contrer « Bella »

Par Midi Olympique
  • Les Rochelais d’Ihaia West se sont mieux adaptés que les Montpelliérains aux conditions difficiles dues à la tempête « Bella ».
    Les Rochelais d’Ihaia West se sont mieux adaptés que les Montpelliérains aux conditions difficiles dues à la tempête « Bella ». Hugo Pfeiffer / Icon Sport - Hugo Pfeiffer / Icon Sport
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Malgré des conditions dantesques, La Rochelle a réussi à maîtriser la tempête « Bella » pour dominer Montpellier grâce notamment à un jeu au pied assuré.

La tempête « Bella » est forcément l’élément clé de la rencontre entre La Rochelle et Montpellier à Marcel-Deflandre pour ce match d’ouverture du Boxing Day. Ce qui devait être une rencontre ouverte entre deux équipes profilées pour le jeu d’arrières s’est finalement résumé à une guerre d’occupation à cause d’une pluie battante et d’un vent violent durant la totalité de la partie.
Avec cette météo exécrable, les deux formations ont opté pour une utilisation massive du jeu au pied, 58 au total, avec un avantage final aux Rochelais qui ont dominé dans ce secteur de jeu avec une meilleure précision dans son utilisation.

West gère parfaitement la tempête

Vent de face dans le premier acte et réduit à quatorze après l’expulsion de Will Skelton, les Rochelais ont fait mieux que résister aux assauts de Montpellier puisqu’à la pause, les joueurs de Grégory Patat sont devant au score 9 à 6 grâce notamment à la botte de Ihaia West qui s’est plutôt bien acclimaté aux conditions face aux perches. Le demi d’ouverture des Maritimes a bien su gérer ses frappes de balle lors de ces tentatives de but durant toute la rencontre pour dompter les fortes rafales.
Dans le premier acte, le buteur a utilisé une frappe de balle tendue afin que l’impact du vent soit le plus réduit possible sur la trajectoire du ballon, même si cela n’a pas toujours parfaitement fonctionné puisqu’il a connu un échec à la treizième minute à 30 mètres face aux perches.

À ce moment-là, West a trop forcé son coup de pied et le vent a totalement dévié le ballon à droite des poteaux. Avec le vent dans le dos dans le second acte, l’ouvreur change alors sa manière de buter. Il se sert de l’appui du vent pour élever davantage son ballon afin qu’il suive le sens du vent. Une tactique payante puisque sur l’ensemble du match, le Néo-Zélandais réussit un remarquable six sur huit.

Les coups de pied rasants comme solution

Si le tournant de ce match aurait pu être l’exclusion du deuxième ligne Will Skelton pour un plaquage dangereux, c’est finalement l’essai de Kévin Gourdon dès l’entame de la seconde période qui assoie un peu plus l’emprise de La Rochelle sur cette rencontre. Sur le coup de pied de renvoi de West qui se sert du vent pour allonger, Cobus Reinach manque la réception et met directement le MHR en difficulté puisqu’après un énorme cafouillage entre plusieurs joueurs héraultais, c’est le troisième ligne du Stade rochelais qui aplatit un essai offert par les hommes de Xavier Garbajosa. À partir de cette action, les Maritimes garderont un certain ascendant sur leur adversaire et profiteront du vent favorable pour gérer l’occupation du terrain.

Grâce notamment à un Brice Dulin en forme internationale, La Rochelle a usé de nombreux coups de pied rasant ou alors extrêmement tendu au-dessus des adversaires. Des frappes de balles permettant ainsi au ballon d’accélérer après les rebonds mettant en difficulté les Héraultais sur chaque réception ou alors, avec le vent dans le dos, de faire prendre au ballon énormément de vitesses pour prendre de court les défenseurs de Montpellier et ainsi trouver des touches très bien placées dans le camp adverse pour continuer de mettre la pression. Une maîtrise du vent que Montpellier n’a jamais réussi à avoir durant cette partie au contraire de La Rochelle qui s’est parfaitement servi de la tempête « Bella » pour obtenir un septième succès en autant de matchs à domicile cette saison.

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