Brive a inversé la pression
En un mois, les Brivistes ont renversé la dynamique et peuvent envisager le début d’année 2021 tout autrement.
Même les plus fervents Brivistes n’auraient pu croire en un tel retournement de situation. Souvenez-vous : fin novembre, le CABCL se traînait en fond de classement avec dix unités en neuf journées. «Six défaites de suite, un seul point pris, c’est catastrophique et ça commence à être très long, avait alerté Thomas Laranjeira, après un énième revers à La Rochelle. Il faut réagir rapidement.» à la faveur d’un calendrier un tantinet plus propice, le CABCL a apporté la réponse tant attendue et inversé la dynamique : le sursaut avait commencé à Armandie (6-15), s’était magnifiquement prolongé à Castres (24-25) et s’est confirmé à la maison contre Lyon (12-8), dimanche dernier.
Les cadres, ça aide
Trois victoires de moins de dix points comme le témoignage d’une force de caractère intacte malgré deux mois de disette. «Après la défaite contre le Racing, c’était difficile de rebondir, retrace Jeremy Davidson. Mais le groupe a fait preuve de courage et de solidarité. Cela montre à tout le monde qu’il faut avoir confiance dans ce jeune groupe.» L’équipe la plus tendre de l’élite, avec ses tout juste 25 ans de moyenne d’âge, s’est comme forgée dans l’adversité. En décembre, elle a en tout cas affiché consistance et cohésion. Un rebond incarné par les rendements de sa défense (quatre essais concédés en trois rencontres, six ballons chipés dans les rucks au Lou) et de sa conquête (une seule perte en touche dimanche et une mêlée en progrès constants).
Au-delà du travail de fond, le retour massif de cadres, suspendus, blessés ou en sélection, a grandement aidé : avoir Giorgadze, Lees, Muller ou Olding sur la pelouse facilite la tâche. En un mois, Brive a ainsi retrouvé le goût du succès et un élan favorable. «La confiance est de retour, sourit Enzo Hervé. Quand on arrive au Stadium, nous avons le sourire, tout se passe mieux aux entraînements.» En déplacement dans la capitale, ce dimanche, Saïd Hirèche et sa troupe semblent avoir tout à gagner du côté de Jean-Bouin, avec une pression moindre et un état d’esprit positif. Mais eux les premiers le savent : tout peut aller vite, dans un sens comme dans l’autre.
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