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L’Union à la croisée des chemins

  • Les Girondins de Romain Buros, Ben Botica et Mahamadou Diaby devront montrer davantage de consistance pour contrecarrer les plans varois.
    Les Girondins de Romain Buros, Ben Botica et Mahamadou Diaby devront montrer davantage de consistance pour contrecarrer les plans varois. Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Coincée en milieu de tableau, la formation girondine va recevoir deux fois de suite. Un moment clé de la saison, pour rebasculer vers le haut du classement.

Il n’est jamais très bon de ressasser le passé. Surtout quand celui-ci était fantastique et que le présent est plus ordinaire. C’est le cas des Girondins qui, l’année dernière à la même époque, dominaient le Top 14 avec Lyon. Ces deux formations n’en finissaient plus de vaincre, d’impressionner, fonçant toujours plus vite vers des demi-finales à domicile qui leur tendaient les bras. À la treizième journée, les Unionistes étaient même confortablement installés sur un trône du Top 14 repris aux Lyonnais deux week-ends plus tôt. Bref, c’était fantastique.

Les réalités de ces deux formations le sont aujourd’hui un peu moins, il faut l’avouer. Et ce, même si avec deux matchs en retard et autant de victoires bonifiées, les Lyonnais pourraient être leaders du Top 14. Pour l’heure, ils sont donc sixièmes avec 10 points de retard sur le premier, La Rochelle. Les Girondins, huitièmes, pointent à cinq points derrière, ne comptent qu’un match de retard (réception de Clermont, pour le compte de la 4e journée) et n’ont que trois petits points d’avance sur les Bayonnais, onzièmes avec un match en retard également. Les choses sont donc claires : l’UBB se trouve en cette fin d’année à la croisée des chemins. Et les deux réceptions qui se profilent (Toulon ce week-end et Lyon le dimanche 10 janvier) constituent une formidable opportunité pour que les hommes du triumvirat Urios-Charrier-Laïrle reprennent celui qui mène vers les sommets.

Urios : « Janvier est capital »

Le manager girondin Christophe Urios en est bien conscient : «Ce mois de janvier est capital, en effet. Il y a d’abord ces deux réceptions mais aussi la Coupe d’Europe qui suivra. On joue beaucoup de notre saison. Mais cela ne doit pas nous mettre de pression. Bien au contraire, c’est génial et on doit avoir hâte !» Et le boss de l’UBB de recentrer le débat : «Avant de viser aussi loin, on doit se concentrer sur ce qui arrive : Toulon.» Un RCT qui a fait forte impression la semaine dernière, après sa large victoire remportée face à Clermont (27-9) : «Cette équipe joue beaucoup et sait faire beaucoup de choses sur un terrain : elle peut se concentrer sur le jeu d’avants avec son pack très dense, ou au contraire déplacer le jeu», analyse Urios, qui espère que ses joueurs seront plus consistants que la semaine dernière.

«L’essai d’Antoine Dupont nous a fait mal, mais il ne doit pas nous faire mal : nous n’avions que dix points de retard et 32 minutes à jouer ! Il fallait retourner chez eux et occuper avant de jouer. Mais nous avons joué tous les ballons sans jamais trouver le point d’équilibre…» Il faudra savoir le faire contre le RCT des Nonu et autres Villière, dont les contres peuvent être destructeurs…

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