Le doute plane sur la compétition

  • President of the French Rugby Federation (FFR) Bernard Laporte during the NatWest Six Nations match between France and Wales on February 1, 2019 in Paris, France. (Photo by Dave Winter/Icon Sport)
    President of the French Rugby Federation (FFR) Bernard Laporte during the NatWest Six Nations match between France and Wales on February 1, 2019 in Paris, France. (Photo by Dave Winter/Icon Sport) Icon Sport - Icon Sport
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Bernard Laporte a parlé d'une possible annulation du Tournoi. La situation actuelle ne favorise en tout cas pas le retour du public dans les stades.

« S’ils ferment les frontières pendant deux mois, on ne pourra pas jouer le Tournoi des 6 Nations. » Invité des « Grandes Gueules » de RMC, ce lundi, Bernard Laporte a envisagé le scénario du pire pour le début d’année 2021. La situation sanitaire actuelle ne permet pas de garantir à 100 % la tenue de la compétition. Après deux jours de fermeture la semaine passée, la France a rouvert partiellement ses frontières avec le RoyaumeUni mais les déplacements restent soumis à conditions. « Depuis le lundi 14 décembre, tous les voyageurs venant de France doivent déclarer un lien d'autoconfinement au Royaume-Uni, dans lequel ils devront se tenir isolés pendant dix jours », stipule ainsi le site du ministère des Affaires étrangères et de l’Europe.

À l’automne, des dérogations avaient été accordées pour permettre aux joueurs de passer outre-Manche mais l’évolution de la pandémie a de quoi inquiéter les organisateurs du 6 Nations : ce mardi, le RoyaumeUni a recensé 53 135 cas supplémentaires de covid-19 en vingtquatre heures, un record. Au-delà de la tenue des matchs en tant que tel, cette troisième vague compromet d’autant plus le retour du public dans les stades pour l’événement, censé débuter le samedi 6 février avec un déplacement du XV de France en Italie.

« Une personne tous les huits sièges » propose Laporte

D’où l’inquiétude du président de la FFR, déjà très préoccupé par l’état des finances : « Le monde du sport ne pourra pas tenir un an de plus. Ce n’est pas possible. Et pas que dans la France mais dans le monde entier. Il va y avoir un effondrement des clubs ! Ce n’est pas possible d’avoir aucune recette. […] Vous voulez que l’on demande quoi à l’État ? Qu’il nous rembourse l’intégralité des pertes ? Non ! L’État en fait déjà beaucoup et l’argent ne se fabrique pas. »

Le Stade de France sonnera-t-il creux pour les réceptions de l’Écosse, le 28 février, et du pays de Galles, le 20 mars ? Bernard Laporte attend une éclaircie : « On espère que, petit à petit, on pourra retrouver une vie normale et que les gens pourront revenir dans les stades. Il peut y avoir une différence entre un lieu ouvert comme dans un stade et un lieu fermé comme dans une salle. Si on me dit qu’on met une personne tous les quatre sièges dans un stade et une personne tous les huit sièges dans une salle fermée, ça me paraîtrait logique. »

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