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Toulouse signe le coup parfait à Montpellier

  • Alban Placines (Toulouse).
    Alban Placines (Toulouse). Icon Sport
Publié le Mis à jour
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En s’imposant sur la pelouse de montpellier avec un xv de départ remanié, le stade toulousain a reposé ses cadres, tout en donnant du temps de jeu et de la confiance à ses seconds couteaux qui se sont illustrés.

Le Stade toulousain vient de passer la cinquième. Cinquième victoire de suite pour la formation haut-garonnaise... et encore, on ne parle que du Top 14 ! Avec ce nouveau succès, les hommes d’Ugo Mola surfent sur une excellente dynamique lancée par leur victoire à Pau, le 14 novembre dernier.

Depuis, ils n’ont jamais été vaincu. D’une semaine à l’autre, les Toulousains ont pourtant vécu deux matchs radicalement différents: ils sont passés d’une rencontre folle face à l’UBB agrémentée d’un festival d’essais (sept au total, pour une victoire 45-23) a un véritable bras de fer cadenassé (un seul essai) remporté face à une équipe de Montpellier qui se trouvait dos au mur. Mais entre les blessés et la nécessité de gérer le groupe en vue des échéances à venir (réception du Stade français le week-end prochain, suivi du retour de la Champions Cup), les Toulousains devaient la jouer fine.
 

Marchand « on a un peu la pression quand on rentre »

Alors ils avaient un plan: aligner un XV performant mais largement remanié par rapport à la semaine précédente (dont il ne restait que cinq «survivants»: Rory Arnold, Elstadt, Lebel, Ahki et Huget), lequel serait appuyé par un banc XXL. La mission des titulaires était simple: rester dans le coup, et à portée au tableau d’affichage. Celle des finisseurs l’était tout autant : faire la différence en fin de rencontre et porter l’estocade: ««On avait une stratégie bien établie, avec un quinze de départ et un banc pour finir le travail. On savait que plus le match avançait, si l’on restait collé au score, face à une équipe qui doute un petit peu, on aurait des chances de le faire basculer en notre faveur, et c’est ce qui s’est passé», confirmait l’entraîneur adjoint Clément Poitrenaud.

C’est ainsi qu’à la 53ème minute, alors que le score était de 6 à 6, le staff toulousain a procédé à un cinq changements d’un coup, lançant en même temps Julien Marchand, Rodrigue Neti, Joe Tekori, Antoine Dupont et Thomas Ramos. A ce moment là, on s’est mis à la place des Montpelliérains. Et on s’est dit que mentalement, ce coaching massif avait dû pesé dans les têtes: « L’idée était de créer un effet sur les adversaires bien sûr, mais aussi sur les joueurs encore en place qui se remobilisent en voyant les renforts arriver», expliquait Poitrenaud. Pour autant, les principaux intéressés ne se sentaient pas comme des super-héros: «On a un peu la pression lorsque l’on rentre à l’heure de jeu», reconnaissait le talonneur international Julien Marchand, On est vite entré dans le bain, on a fait ce que l’on voulait faire et ça a marché. Sincèrement, tu n’as pas le temps de regarder l’adversaire pour voir s’il est inquiet. »


Placines, Miquel et Holmes à leur avantage

Mais n’allez pas croire que ces cinq hommes ont été les sauveurs du Stade toulousain. S’ils ont pu faire les différences, c’est parce que les titulaires avaient au préalable déjà bien usé des Montpelliérains peu réalistes mais coriaces. L’on pense notamment au flanker Alban Placines, encore auteur d’une prestation remarquée: « Alban retrouve un excellent niveau», abondait Poitrenaud, cela lui a pris du temps de se fondre dans notre système de jeu mais il est aujourd’hui parfaitement à l’aise, et cela se voit : il a fait de bons relais, de bons soutiens et c’est un joueur costaud qui casse les plaquages. »

L’autre troisième ligne qui a brillé, c’est Antoine Miquel. En l’absence de Jerome Kaino et Selevasio Tolofua, le numéro huit s’est signalé par un essai, une défense rigoureuse et quelques belles accélérations derrière sa mêlée. Citons enfin l’ouvreur Zack Holmes, qui sera forcément sollicité dans les semaines à venir avec la blessure de Romain Ntamack. Intelligent dans sa gestion du jeu, l’Australien a de surcroît passé deux pénalités difficiles en première mi-temps qui ont permis à son équipe de «rester au contact», comme le plan toulousain le voulait. Un plan qui, une fois de plus s’est déroulé sans accroc...

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