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Dumange : « Au fond, nous sommes restés des amateurs... »

  • Regis DUMANGE of Nevers during the Pro D2 match between Colomiers and Nevers on February 16, 2020 in Colomiers, France. (Photo by Manuel Blondeau/Icon Sport) - Regis DUMANGE - Stade Michel Bendichou - Colomiers (France)
    Regis DUMANGE of Nevers during the Pro D2 match between Colomiers and Nevers on February 16, 2020 in Colomiers, France. (Photo by Manuel Blondeau/Icon Sport) - Regis DUMANGE - Stade Michel Bendichou - Colomiers (France) Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Régis Dumange (Président de Nevers) était très fâché au départ. Il  a depuis revu sa position concernant l’ailier fidjien. Il l’exprime aujourd’hui...

Comment avez-vous réagi au geste de votre ailier, Josaia Raisuqe ?

J’ai eu deux réactions. La première, brutale, au soir du match : « Qu’est-ce que cette connerie, encore ? Il est en train de péter les plombs, celui-là ! »

Et la seconde ?

Après avoir passé la nuit dessus, j’ai regardé les réseaux sociaux le lendemain matin et je me suis rendu compte que les réactions du public étaient plutôt positives. Les gens ont vu ça comme le bonheur d’un gamin devant le sapin de Noël ; un gamin qui n’a rien trouvé de mieux, pour extérioriser sa joie, que de soulever l’arbitre. Ouais… Voilà… C’était la réaction d’un joueur immature mais attachant.

Finalement ?

Je me dis néanmoins que si tu autorises ça, tu autorises tout. Au rugby, on respecte un règlement prévoyant que si tu touches l’arbitre, tu risques entre trois et six matchs de suspension. Il n’y a pas d’agressivité, pas de méchanceté dans le geste de Raisuqe mais pour le symbole, il doit être sanctionné.

Y a-t-il un « mais » ?

Oui. J’ai envie de m’adresser à la commission de discipline : faîtes votre boulot mais soyez aussi indulgent parce que le garçon n’était pas là pour faire du mal. L’arbitre, il aurait pu l’embrasser, c’était pareil…

Qu’avez-vous fait, après le match ?

J’ai appelé l’arbitre, Monsieur Millotte, pour m’excuser. Quoi qu’on en dise, le manque de respect était réel.

D’un autre côté, Raisuqe a fait parler du club…

(il se marre) Jusqu’en Nouvelle-Zélande, oui ! Pour ça, c’est génial ! Mon fils, qui est plutôt un fana de foot, m’a même dit : « Si plutôt que d’agresser les arbitres, au foot, on les soulevait comme des héros, ce serait plus sain ! » J’ai trouvé ça juste. Ça montre que le rugby reste finalement un monde bien différent des autres : au fond de nous, nous sommes restés des amateurs, des gosses…

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