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Merling n’a pas reçu le soutien attendu

  • Vincent MERLING chairman La Rochelle  during the Top 14 match between Toulon and La Rochelle at Felix Mayol Stadium on October 6, 2019 in Toulon, France. (Photo by Alexandre Dimou/Icon Sport) - Vincent MERLING - Stade Felix Mayol - Toulon (France)
    Vincent MERLING chairman La Rochelle during the Top 14 match between Toulon and La Rochelle at Felix Mayol Stadium on October 6, 2019 in Toulon, France. (Photo by Alexandre Dimou/Icon Sport) - Vincent MERLING - Stade Felix Mayol - Toulon (France) Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Dans la perspective des élections à la présidence de la LNR, programmées le 23 mars prochain, une première réunion s’est déroulée mardi au Plessis-Robinson, au siège du Racing 92, au cours de laquelle la candidature de Vincent Merling a longuement été évoquée. Las, elle n’a pas soulevé un enthousiasme débordant...

Les prochaines élections pour la présidence de la Ligue Nationale de Rugby, qui se dérouleront le 23 mars, agitent le microcosme. À tout dire, la succession de Paul Goze semble très ouverte. Mardi, à l’initiative du président du Racing 92 Jacky Lorenzetti, une réunion s’est déroulée au Plessis-Robinson, au siège du club francilien, où étaient présents onze présidents de Top 14 et le président de l’UCPR Alain Carré, également président de Colomiers (les présidents d’Agen Jean-François Fonteneau et de Montpellier Mohed Altrad, jugés trop proche de Bernard Laporte et de la FFR n’avaient pas été conviés). Pierre-Yves Revol (Castres), lui, a assisté aux discussions en visioconférence. Une première rencontre au cours de laquelle la candidature de Vincent Merling (président de La Rochelle) a été évoquée, mais pas officialisée. Ce premier rendez-vous ressemblait fort à une consultation pour l’homme fort du Stade rochelais. « Il veut y aller mais ne veut pas se faire torpiller », assure l’un des présidents présents. Et force est de constater qu’il n’a pas obtenu le soutien espéré. Plusieurs présidents présents ont émis des doutes. L’un d’eux confie : « Je ne veux pas voter pour un homme mais pour un projet, or rien ne nous a été présenté. » Un autre assure que la candidature de Merling « ne va pas dans le sens d’un apaisement dans les relations entre la LNR et la FFR. Or, la vraie question, elle est là : comment fait-on pour mieux travailler avec la Fédération ? »

Selon nos informations, parmi les présidents ayant fait part de certaines réserves figurent Laurent Marti (UBB), Thomas Lombard (Stade français), Yann Roubert (Lou) et Didier Lacroix (Stade toulousain). Même le président du RC Toulon, Bernard Lemaître, un proche de Merling de longue date, n’aurait pas apporté un soutien plein et entier. La raison ? Lui aussi aurait dit souhaiter une meilleure visibilité sur le projet que mènerait l’actuel patron de La Rochelle en cas d’élection. Une réserve qui ne dit rien, évidemment, de ses intentions de vote. « Le problème, c’est qu’on nous demande de choisir entre un candidat Pro-LNR ou un candidat Pro-FFR, reprend un dernier président présent. Peut-être serait-il plus judicieux d’avoir des candidats plus consensuels, peut-être venant de l’extérieur. »

Fonteneau, premier  à se lancer ?

Plusieurs noms ont déjà filtré. Didier Quillot, l’ancien Directeur Général de la Ligue Nationale de Football aurait été sondé, mais son nom ne fait pas l’unanimité. Au contraire. Certains pousseraient également pour une nouvelle candidature de Max Guazzini, battu en 2012 par Paul Goze. Enfin, on dit que Didier Guillaume, ancien Ministre de l’Agriculture, grand passionné de rugby, un temps pressenti pour prendre la tête du groupement d’intérêt public de la Coupe du monde 2023, a ses partisans. D’autres jurent que René Bouscatel, ancien président du Stade toulousain, rêve de se lancer dans la course. En attendant, Vincent Merling a annoncé qu’il prendrait une décision définitive une fois qu’il aura rencontré l’ensemble des clubs de Pro D2. À ce sujet, les présidents de Pro D2 se réuniront le 25 janvier à Paris, au siège de la LNR, pour évoquer cette échéance importante. Et selon nos informations, l’UCPR devrait lancer un sondage auprès des trente clubs professionnels afin de déterminer les sujets prioritaires à traiter au cours de la prochaine mandature.

À cette heure, aucun candidat n’est donc officiellement déclaré. Le président d’Agen Jean-François Fonteneau pourrait bien être le premier à se lancer, suivi de près par son prédécesseur au SUA Alain Tingaud, aujourd’hui membre du Comité Directeur de la LNR au titre de « personnalité extérieur ».

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Les commentaires (1)
jacquot12 Il y a 3 années Le 15/01/2021 à 20:30

Ni Altrad ni Fonteneau soit disant "proches de Laporte" n'ont été conviés à la réunion. En voilà une belle preuve d'esprit démocratique. Voilà qui en dit long sur la mentalité de la LNR. Une telle attitude devrait être villipendée par la ministre des sports car ce n'est pas comme cela que se règlera le conflit FFR - LNR. Altrad est un pestiféré parce qu'il s'opposa vertement à Goze relativement au match reporté pour faire plaisir à son pote Lorenzetti. Les présidents du Top14 ne sortent pas grandis de cela même si certains ont finalement émis des doutes sur la candidature présentée par Merling et imposée par Lorenzetti. Qu'y a-t-il donc à cacher à la LNR pour avoir un tel comportement???