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Didier Retière : « Construire des contenus ludiques »

  • Technic national director Didier Retiere and general secretary of FFR Christian Dullin during the press conference to annonce the list of the French rugby team for the World Cup 2019 at TF1 on September 2, 2019 in Boulogne-Billancourt, France. (Photo by Aude Alcover/Icon Sport) - Didier RETIERE - Christian DULLIN
    Technic national director Didier Retiere and general secretary of FFR Christian Dullin during the press conference to annonce the list of the French rugby team for the World Cup 2019 at TF1 on September 2, 2019 in Boulogne-Billancourt, France. (Photo by Aude Alcover/Icon Sport) - Didier RETIERE - Christian DULLIN Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Ce couvre-feu à 18 heures va-t-il porter le coup de grâce aux clubs amateurs ?

Je n’irai pas jusque-là, mais c’est une difficulté supplémentaire. Nos dirigeants, nos éducateurs sont passionnés, dévoués et font preuve d’une grande adaptation.  Ils ont aussi beaucoup d’imagination. Et il en faudra encore plus pour les achever. Maintenant, j’avoue que c’est un moment difficile en raison de l’absence de perspectives. Tout le monde essaie de se bagarrer pour maintenir l’activité dans les clubs. Mais la situation est usante. Et ce qui est le plus épuisant, c’est la contrainte de devoir se réinventer en permanence.

Comment la DTN peut-elle accompagner les clubs dans ces moments difficiles ?

Nous avons encore mis à disposition des contenus d’entraînement. Nous sommes en train d’en construire de nouveaux, adaptés, qui seront disponibles à partir de ce lundi car nous sommes en phase 3. Ce qui signifie que les entraînements doivent se faire sans contact. Nous essayons de construire des contenus aussi ludiques que possibles. Mais nous essayons avec Bernard (Laporte) d’obtenir de la part des autorités gouvernementales l’autorisation de jouer au rugby à toucher.

Les clubs respectent-ils cette interdiction ?

Je pense que nos clubs sont très respectueux, mais c’est tout de même, pour un sport comme le nôtre, une contrainte très difficile à vivre. Et surtout, c’est une contrainte qui peut apparaître ubuesque. J’habite à côté d’un parc : tous les jours, je vois des gamins jouer au foot ou au basket. Pour nos clubs, c’est quand même très frustrant. Aujourd’hui, il y a deux dynamiques : d’un côté les écoles de rugby qui continuent tout de même de vivre tant bien que mal et de l’autre les cadets, juniors et seniors pour qui c’est vraiment très compliqué. Ce couvre-feu ne facilite pas l’activité pour les plus grands.

Qu’a mis en place également la DTN pour aider les clubs à continuer de vivre ?

La personne clé dans notre système, c’est le conseiller technique de club. Tous ces éducateurs sont au plus près des clubs pour les aider à trouver les bonnes solutions. On essaie vraiment de partager toutes les bonnes idées pour que nos clubs et nos éducateurs ne sombrent dans le découragement. Nous avons aussi décidé de poursuivre nos formations des éducateurs, afin de garder du lien et une certaine dynamique. Aujourd’hui, nous avons tout de même un bon indicateur. Contrairement au football où de nombreux clubs ont remplacé les créneaux des jeunes pour permettre aux seniors de s’entraîner, nos clubs ont choisi de privilégier les écoles de rugby. Pour tout ça, il convient de leur tirer un coup de chapeau.

Ne craigniez-vous pas, en raison de cette situation, une forte baisse de licenciés ?

Le risque est là. C’est pourquoi nous nous battons pour maintenir l’activité. Et nous réfléchissons déjà au plan d’action à mettre en place pour la reprise d’activité. C’est l’enjeu majeur des mois à venir.

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