Aurillac veut confirmer
Les Cantaliens se déplacent chez un concurrent blessé dans son orgueil. Excès de confiance s’abstenir !
La tâche sera délicate mais elle va avoir le mérite de fixer les Cantaliens sur leurs possibilités. Vendredi soir, au sortir d’une prestation détonante face à Béziers, Roméo Gontineac ne baignait pourtant pas dans l’euphorie ambiante. Bien au contraire, le technicien roumain avait déjà la tête à Mont-de-Marsan.
Depuis des mois, il martèle, avec son staff, qu’aucun match ne ressemble à un autre, que son équipe est capable, qu’il est important de travailler dans tous les secteurs, de maîtriser son sujet. Jusqu’ici, les Aurillacois n’ont impressionné personne, si ce n’est peut-être au sortir de Grenoble ou encore d’Aix, tout simplement parce qu’ils sont inconstants dans la performance.
Vendredi, "toutes les planètes étaient alignées et on passe plus de 40 points à un prétendant au Top 6. Ça, c’est un fait, mais la réalité de demain sera laquelle ?", s’interroge Gontineac. Quelle sera la forme de ses joueurs, quels seront les choix sur la pelouse, quelle animation va-t-on proposer, comment va se comporter la mêlée, la touche… Autant de questions qui minent le staff car elles reposent sur des paramètres non maîtrisables, comme la météo, l’arbitrage.
Répondre sur tous les plans
Donc pas la peine de faire de la philosophie de comptoir et une analyse qui le serait tout autant. La réalité des Aurillacois ce vendredi, c’est d’affronter un Stade montois revanchard, blessé dans son orgueil et dans son rugby en ce moment. La réalité, c’est celle d’un combat de 80 minutes auquel il faudra répondre, tant sur le plan physique que technique. La réalité, c’est une énième occasion pour les Rouge et Bleu de pouvoir s’éloigner de la zone rouge face à un concurrent plus mal classé.
Et là, c’est presque le drame. Car l’autre réalité, c’est que dans les mêmes circonstances, Aurillac n’a pas fait la maille à Soyaux en décembre, encore moins à Rouen en janvier. Alors quel visage ce soir pour les coéquipiers de Pierre Roussel ? On espère tous celui affiché face aux Héraultais. Plutôt que de voir le verre à moitié vide, on préfère le voir à moitié plein. Tout cela ne demande que confirmation.
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