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La Rochelle à la relance

Par Romain ASSELIN
  • Le Rochelais Romain Sazy veut remettre le bleu de chauffe immédiatement pour oublier au plus vite l’épidose covid. Photo Midi Olympique - Patrick Derewiany
    Le Rochelais Romain Sazy veut remettre le bleu de chauffe immédiatement pour oublier au plus vite l’épidose covid. Photo Midi Olympique - Patrick Derewiany
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Coupé dans son élan par un foyer d’infection à la Covid-19 mais finalement très vite de retour aux affaires, le Stade Rochelais n’a pas trop le temps de cogiter. Du lourd l’attend.

Brusque mais somme toute éclair, finalement, ce passage de la tempête covid sur les bords de l’Atlantique. Un seul match reporté et "seulement" dix jours d’isolement pour le gros des troupes malgré près de trente cas détectés, dont huit chez les pros. Plutôt maigre au regard, par exemple, du mois passé sur la touche par l’Aviron bayonnais il y a peu. Tiens, tiens, le prochain adversaire du club à la Caravelle, justement. Pour préparer la réception du club basque à Deflandre, La Rochelle, bien que privée d’une petite dizaine de cadres, a disposé d’une semaine quasi complète. Mercredi, pour leur retour face aux micros, les coéquipiers de Romain Sazy ont salué l’anticipation du staff pour étouffer dans l’œuf l’envolée épidémique. à commencer par le capitaine lui-même : "Le staff médical a su faire le boulot pour que l’on puisse s’entraîner dès dimanche. Il a préféré tester de nouveau tout le monde dès les premiers cas. C’était la meilleure option à prendre au lieu de monter au Racing et de revenir peut-être avec une trentaine de cas. Ce qui aurait été très problématique." Sage décision, quand bien même teintée d’une pointe de frustration. "On voulait forcément se jauger face au deuxième, acquiesce le deuxième ligne. Nous étions premiers à cette époque-là !" Une telle éternité, vraiment ? "Je me suis trompé de terme, désolé. Le temps nous a peut-être paru long, coincés à la maison (rires)."

Copieux menu de reprise

à vrai dire, Rémi Bourdeau, lui aussi, a le même ressenti. "Tout le monde avait un peu couru dans son jardin. Moi, j’ai un jardin qui doit faire dix mètres de long, donc c’était plus des navettes, sourit le flanker. C’est quand même particulier. Quand tu coupes dix jours, mine de rien, tu le ressens sur les premiers entraînements et sur les repères entre nous aussi. Nous avons peut-être limité la casse mais c’est quand même dix jours de trop. Ce qui est bien, c’est que tout le monde s’est remis au diapason dès le retour."

"Tout le monde était de bonne humeur, en pleine forme, confirme son directeur sportif Jono Gibbes, passé "la surprise" et le "choc" de l’annonce du premier cas, deux semaines plus tôt. Le Kiwi l’assure, "les dix jours ont cassé la routine. Ce n’était pas des vacances, mais ça a aidé certains. Il y a un très bon de concentration pour vendredi". Ce regain d’énergie, La Rochelle va devoir le mettre à profit pour aborder ce que Jérémy Sinzelle, "assez confiant", qualifie de "nouveau cycle". Un "gros" cycle. Le centre a bien pris la mesure de l’après-covid au Stade rochelais. Après cette coupure inopinée, le XV maritime doit aussitôt relancer la dynamique, contre Bayonne, pour ne pas tourner de l’œil avant le robuste triptyque Toulouse-Racing-Toulon qui se profile ces trois prochaines semaines. Rien de moins que les trois autres membres du top 4 actuel.

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