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Usarraga voulait tout arrêter !

Par Edmond LATAILLADE
  • ASIER USARRAGA LATIERRO of Aviron Bayonnais during the Top 14 match between Bayonne and Pau at Stade Jean Dauger on January 16, 2021 in Bayonne, France. (Photo by Pierre Costabadie/Icon Sport) - Asier USARRAGA - Stade Jean Dauger - Bayonne (France)
    ASIER USARRAGA LATIERRO of Aviron Bayonnais during the Top 14 match between Bayonne and Pau at Stade Jean Dauger on January 16, 2021 in Bayonne, France. (Photo by Pierre Costabadie/Icon Sport) - Asier USARRAGA - Stade Jean Dauger - Bayonne (France) Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Asier Usarraga, le troisième ligne basque de Saint-Sébastien, a joué son premier match en Top 14 samedi. Accomplissement d’un parcours jonché de difficultés.

La persévérance ! L’une des grosses qualités d’Asier Usarraga. Il lui a fallu surmonter bien des obstacles pour enfin vivre son rêve : jouer en Top 14. Le grand jour était pour samedi dernier à Jean-Dauger. Un stade vide et une défaite n’ont tout de même pas gâché ce moment. "Le résultat m’a attristé mais j’étais tellement content. J’ai envie d’enchaîner maintenant", dit-il dans un français impeccable appris sur les terrains de rugby. Resté un an sans jouer, tout d’abord en raison de la pandémie puis à cause d’une opération aux ischios, le Basque de Donosti (Saint-Sébastien) a fait sensation face à Pau, toujours dans le style qui l’avait révélé sous les couleurs du BO, plaqueur et récupérateur. "J’avais hâte de montrer mes qualités mais ça reste juste un seul match." Une performance qui en appelle d’autres pour Yannick Bru : "Après cinq mois d’arrêt, il a livré un match très intéressant. Il a travaillé dans l’ombre. C’est un joueur qui va nous amener beaucoup par sa rudesse, sa présence dans les zones de ruck."

À Albi, la renaissance

Le flanker a-t-il accompli le plus dur ? Arriver au firmament. Nul ne le sait mais son énergie et son obstination à se hisser à la plus haute marche sont les garants d’une indispensable constance. Son parcours est d’ailleurs éclairant. Il débute à l’école de rugby de Bera Bera à Saint-Sébastien. Un sport au peu d’engouement dans la péninsule ibérique. C’est pourquoi il bifurque vers d’autres horizons. "Je me sentais un peu seul, alors j’ai essayé le foot, le basket et le hockey sur gazon, le sport de mon frère qui jouait en première division avec l’Atlético San Sebastian." Il restera dans le club de son aîné mais prendra une licence… de rugby, à 16 ans. "Je me suis rendu compte que le sport que j’aimais, c’était le rugby !" Et se fera remarquer par un ancien joueur et éducateur du BO, très attaché au rugby transfrontalier, Jean-Philippe Pascual. Il en intégrera les Crabos puis le centre de formation qu’il fréquentera durant trois ans, avec des apparitions en Pro D2. Jusqu’à 2017 où il émigrera à Albi en Fédérale 1. "Je voulais tout arrêter, rentrer chez moi, raconte-t-il. Et puis Arnaud Mela m’a appelé. Il m’a redonné beaucoup de confiance. Si j’en suis là, c’est grâce à lui."

Et lorsqu’il avait quitté Biarritz, l’ancienne gouvernance de l’Aviron l’avait aussi ignoré, lui qui aurait voulu rester au Pays basque. C’est finalement Jean-Baptiste Aldigé qui récupère la pépite basque dans le Tarn, voici deux saisons. Avant qu’elle n’aille briller à Bayonne.

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