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Brive : Péjoine, paroles de sage

  • Jean-Baptiste Péjoine, désormais entraîneur des trois-quarts, se livre sur la situation du CAB. Photo M.O. - D.P.
    Jean-Baptiste Péjoine, désormais entraîneur des trois-quarts, se livre sur la situation du CAB. Photo M.O. - D.P.
Publié le Mis à jour
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Les Corréziens, qui restent sur cinq victoires sur les six derniers matchs, abordent une échéance capitale contre Toulon. L’occasion de faire le point avec le coach des trois-quarts.

La réception importantissime de Toulon, la spirale positive des, l’objectif de la saison ou ses trois-quarts : en ancien de la maison, sage, avisé, Jean-Baptiste Péjoine se livre sur l’actualité corrézienne.

La belle passe briviste

"Au-delà des contenus, c’est surtout les résultats qui sont très positifs pour la confiance. Le déclic s’était un peu fait à Agen. On rentrait dans une période très importante pour notre avenir. Il y avait beaucoup de pression. À partir de là, le groupe a pu respirer et a pris confiance. La réussite est venue derrière. Dans des contextes différents, contre Lyon, Montpellier, à Pau, il a su répondre présent et forcer la décision. C’est là où je sens l’équipe progresser, qu’elle a grandi."

L’émergence d’un groupe

"Tous nos joueurs n’ont pas cent matchs de Top 14, il faut qu’ils se forment au plus haut niveau. En début de saison, nous n’étions pas au point face aux très grosses écuries. Peut-être que l’inexpérience nous a coûté la victoire contre le Racing. L’insouciance a ses bons et mauvais côtés. Elle a permis de renverser le cours du match à Castres et de réaliser une très belle performance à Pau avec des gars qui revenaient dans la rotation. C’est intéressant de pouvoir compter sur une profondeur d’effectif précieuse. La dynamique collective enclenchée depuis plusieurs semaines est positive."

La lutte pour le maintien

"Le club a souvent joué le maintien et est habitué à disputer ces sortes de mini-championnat. Plus que Castres ou Montpellier. Peut-être que l’on met plus naturellement en éveil les joueurs sur les dangers d’être dans le mauvais wagon. On parle de maintien serein, le but n’est pas de se sauver à la dernière journée. Le club est ambitieux, avec son recrutement, les infrastructures, le plan de succession, la formation… Mais pour être ambitieux, il faut rester dans l’élite avant. Le groupe le sait et est en alerte depuis la première journée."

Le nouvel ADN de l’effectif

"Au niveau du jeu, ça a totalement changé. Avant, on arrivait à se faire deux ou trois passes quand même. Mais il y avait beaucoup d’expérience, ce qui veut dire beaucoup de trentenaires, ce qui veut dire des joueurs qui sont plus fatigués et s’entraînent moins fort. Désormais, on a un modèle avec plus de joueurs et des entraînements plus intenses. L’évolution vient du rajeunissement, de la pelouse et de l’exigence du Top 14. Tu es obligé de jouer les deuxièmes ballons, les turnovers, de te déplacer. Mais notre discours est dans la même lignée : travail et humilité. Notre capitaine a aussi fait partie de la précédente équipe, avec un autre style de jeu, et fait transpirer les valeurs qui étaient les nôtres à ce groupe, plus jeune, qui a un jeu plus ambitieux."

Son rapport à ses trois-quarts

"Franchement, je les adore. Ils peuvent passer à côté, faire de bonnes choses, se rattraper… Mais il y a un très bon potentiel de mecs avec une grosse marge de progression, qui ont quelques défauts mais beaucoup de qualités. On a des profils qui sont notamment intéressants dans le duel et l’intensité. Enzo Hervé ? Il écoute, il travaille, il enchaîne, il prend de la confiance. Il est de plus en plus écouté aussi et il a pris le relais sur le leadership. Il a sorti de bonnes prestations, solides, contre de grosses équipes : face à Montpellier, avec sa densité, à Pau, avec le duel face à Hastoy et une formation qui déplace le jeu… Ce n’est pas une révélation, on voyait bien qu’il progressait au quotidien. Il fallait qu’il le montre sur la durée. Mais ça reste fragile."

La venue des Toulonnais

"Ils sont troisièmes, très bien entraînés, avec de super joueurs. Il faudra commettre moins d’erreurs que sur les derniers matchs car ils nous les feront payer cher. C’est un grand défi, très important. Quand on rentrera dans le sprint final, il faudra être bien placé. À part Agen, qui a craqué, personne ne va lâcher."

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