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Kaiser, l’empereur narbonnais

Par René MARI
  • Christophe Kaiser et les Narbonnais, ici à l’entraînement, ont dominé les Franciliens dans un match au sommet. Photo R. M.
    Christophe Kaiser et les Narbonnais, ici à l’entraînement, ont dominé les Franciliens dans un match au sommet. Photo R. M.
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Les Audois viennent de remporter les quatre matchs de janvier. Ils bénéficient de la présence de Nouhaillaguet et Kaiser, deux joueurs d’expérience.

Au niveau comptable, les Narbonnais ont emmagasiné pratiquement un maximum de points durant ce mois de janvier. En quatre matchs, les Audois ont empoché 18 points sur les 20 possibles. Ils ont marqué les esprits en s’imposant deux fois à l’extérieur à Tarbes et à Cognac. Après un début de saison catastrophique dû surtout à l’absence de 12 joueurs atteints de la Covid-19, les Narbonnais ont démarré l’année 2021 sur les chapeaux de roues. Ce renouveau narbonnais est dû à une qualité du groupe mais surtout à une solidarité collective impressionnante. Et tout cela, ils le doivent à des individualités qui ont monté d’un cran comme Flavien Nouhaillaguet devant et Christophe Kaiser derrière.

Kaiser, la renaissance

Le demi de mêlée Christopher Kaiser (24 ans, 1,79 m, 89 kg) arrive à maturité. Le public narbonnais avait découvert Christopher Kaiser avec le XV de France des moins de 20 ans qui recevait à Narbonne le XV d’Irlande. Lors de cette soirée de février 2016, la France des moins de 20 ans venait de mettre à genoux l’équipe irlandaise. Le Narbonnais s’était évertué à mettre un rythme de feu et à obliger la défense irlandaise à faire l’essuie-glace. En première mi-temps, l’orchestration de la paire de demis française Kaiser-Belleau avait mis l’Irlande à genoux et les Bleus pris le score définitivement. En seconde mi-temps, Christopher Kaiser avait continué son travail d’accélération du jeu et l’éparpillement de la défense irlandaise ce qui a permis les essais français. Après avoir côtoyé les Couilloud, Penaud et autre Jelonch, il avait été prié à l’Ouveillanais de quitter le Racing.

Mais à Pau durant trois saisons, il avait dû faire face à une rude concurrence avec Julien Tomas et Thibault Daubagna. Le voici donc revenu à la maison-mère. Après une première belle saison malheureusement stoppée par la Covid, Christopher Kaiser devait enchaîner la seconde. Mais au mois d’août, un coéquipier lui tombe dessus lors d’un entraînement. Il quitte ses coéquipiers pour de longs mois, l’acromio avec arrachement des ligaments nécessitant une opération. C’est donc avec soulagement qu’il a refait surface il y a huit jours à Cognac soit cinq mois plus tard. Un retour tonitruant puisqu’il inscrira deux essais en 25 minutes. Et ce dimanche devant Suresnes, l’international des moins de 20 ans était titularisé pour la première fois de la saison. Kaiser est présent sur le premier essai (10e), perce pour le deuxième (24e), sauve l’essai (39e). "On avait dit de prendre Suresnes par le jeu mais aussi avec une grosse défense. Le match a été bloqué en début puis on a gagné nos duels. Et personnellement, je me sens de mieux en mieux." Après un week-end de repos, les Narbonnais se déplaceront à Aubenas. "On a à charge de démonter que nous avons changé de comportement. Et surtout que la victoire d’Aubenas à Narbonne lors du match aller était un cadeau", ajoute-t-il. Avec Nouhaillaguet et Kaiser, le Racing Club narbonnais profite aussi de l’expérience des Cotet, Fekitoa, Namy, Griffoul. De quoi pouvoir espérer un printemps brillant.

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