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Le LOU n’a pas faim ?

Par Sébastien Fiatte
  • Lyon, encore défait contre Pau à domicile, a t-il encore la faim ?
    Lyon, encore défait contre Pau à domicile, a t-il encore la faim ? Icon Sport - Icon Sport
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Stigmatisés par leur coach pour leur manque de combativité et leur inconstance, les Lyonnais, en plein doute, sont conscients d’être passés à côté. 

Les coéquipiers de Jean-Marc Doussain, capitaine samedi soir, ont terminé le mois de janvier comme ils l’avaient commencé : en perdant un match qui semblait imperdable. Contre Castres, à quinze contre quatorze pendant soixante-seize minutes, on pouvait parler d’accident, de coup de fatigue passager. Contre Pau, il est impossible d’accréditer les mêmes thèses. Deux brouillons de rugby à Gerland en un mois, cela fait beaucoup…

Le problème, après cette défaite contre Pau, venue avec une équipe remaniée, est cet air de déjà-vu : un ensemble branché sur courant alternatif où les baisses de tension deviennent beaucoup plus nombreuses que les pics, où la confiance fond plus vite que la banquise arctique. Et où, la qualité du rugby proposé et la volonté de l’ensemble interrogent.

« Est-ce qu’on a envie ? Questionnait sans détour le manager lyonnais, Pierre Mignoni. C’est la bonne question. Est-ce qu’on a envie d’être dans le top 6 ? Nous l’avons été plusieurs fois, nous connaissons le chemin pour y aller. Nous avons l’expérience. Nous savons qu’il faut faire preuve de constance, que le moindre point compte. Pour l’instant, nous ne méritons pas de l’être… Je pourrais les engueuler, oui. Je sais faire. Mais je ne suis pas leur père ! On verra surtout s’ils s’engueulent entre eux… »

Une bonne explication de texte pourrait en effet faire du bien. Au-delà des performances, ce qui surprend le plus est une forme d’apathie ou de résignation qui semble gagner l’équipe quand les éléments ne tournent pas en sa faveur. Habitué à voir ces dernières saisons une équipe de pitbulls prêts à sauter sur tous les mollets qui passent, forcément ça surprend. Et si Mignoni attend de la colère de la part de ses hommes, il ne faudra pas oublier d’ajouter, du cœur et de l’esprit de corps et du collectif.

« J’avais l’impression que nous avons été agressifs, mais nous l’avons été chacun à son tour, pas en même temps, regrettait Félix Lambey. Ça fait longtemps que nous n’avons pas vécu cela… Le côté compétiteur de chacun doit ressortir. Nous voulons tous gagner, nous voulons tous nous qualifier. Nous devons nous remettre en question sur nos qualités individuelles. Si on travaillait mal, on pourrait chercher des excuses de ce côté-là. Mais quand tu fais de bonnes semaines et que tu n’es pas capable de faire ce qu’il faut, c’est dur… » 

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